Fervent défenseur du nucléaire, Jean Syrota a aussi été reconnu[Qui ?] comme un des « pères » des économies d’énergie, notamment à travers la mise en application de l'heure d'été. Il s'illustra aussi par ses attaques acérées contre EDF, coupable selon lui de gaspillages engendrés par la politique du « tout électrique » tel que le chauffage électrique et le système de tarification de l'électricité.
Il dirige de 1974 à 1978 l’Agence pour les économies d’énergie, créée à la suite du premier choc pétrolier. Il y met en œuvre toute une série de mesures, comme la création de l'heure d'été ou la limitation à 18° de la température de chauffage des bureaux et résidences.
Il est directeur des affaires industrielles et internationales de la Direction générale des télécommunications de 1978 à1981, où il est nommé Directeur général adjoint peu avant son départ.
Directeur général de l'énergie et des matières premières (DGEMP) de 1982 à 1988, il y dirige la politique énergétique de la France, dont il maintient le cap vers l'électricité nucléaire. En 1982, il rejoint le comité de l'énergie nucléaire du commissariat à l'énergie atomique (CEA). En 1987, il repère puis embauche à la DGEMP Pierre-André de Chalendar[3].
Jean Syrota serait, selon le journal l'Express et Corinne Lepage, franc-maçon car membre du Grand Orient (GO)[6] - une loge très influentes dans les milieux d'affaires français - [7]. Il dément en affirmant « n'avoir jamais cherché à être et n'ai jamais été maçon »[8].
À partir de , il est nommé président d'une Commission Énergie créé par Dominique de Villepin. Elle réunit un groupe d'experts chargés d'établir des orientations en matière de politique énergétique à horizon 2030 - 2050. La présidence est confiée à Jean Syrota par Sophie Boissard, alors directrice générale du Centre d’analyse stratégique du gouvernement[10].
En , il publie un rapport intitulé « Perspectives énergétiques de la France à l’horizon 2020-2050». Ce rapport, qui constitue une contribution d’ordre technique au débat sur la politique énergétique française et au Grenelle de l’Environnement[11].
En 2008, il propose un rapport de mission prospective sur le futur de l'automobile à l'horizon 2030 minimisant l'intérêt de la voiture électrique et considérant que le moteur à explosion, amélioré, et combiné a l'électrique (hybride rechargeable) aura encore de beaux jours devant lui[12]. Ce document est alors écarté[pourquoi ?] par le secrétaire d'État Eric Besson[13]
En , alors qu'Areva s’apprête à être démantelée, il déplore l'état catastrophique de cet ancien « fleuron » de l'industrie nucléaire française[14].