Après sa démobilisation il retrouve les bassins de la Société Nautique de la Basse Seine, basée à Courbevoie, où il avait débuté en 1942.
Son parcours
Il court pour la première fois en quatre débutants en 1938. De son propre aveu, voulant être seul responsable de ses efforts, il opte pour le skiff et entre à la Société Nautique de la Basse Seine.
Il est :
En 1945, champion de France en double-scull avec André Giriat (1905-1967)
Il abandonne la compétition après son échec à ces jeux, éliminé en quarts de finale par l'Australien Mervyn Wood qui sera le champion olympique. (1948 sera la seule Olympiade où il n'y eut pas de repêchages).
Il prend des responsabilités à la commission technique de la Fédération française des Sociétés d’Aviron. Les rameurs de L’Encouragement Raymond Salles et Gaston Mercier, champions olympiques en 1952, ont été sélectionnés par l’équipe technique qu’il dirigeait.
En 1978, il est élu à la présidence de la Société Nautique de la Basse Seine, fonction qu'il occupe durant 13 ans.
Il fait partie de la deuxième promotion des « Gloires du Sport » français, en 1994.
À Courbevoie (92), l'espace Jean-Pierre Rives, complexe sportif, possède un tank d’aviron baptisé du nom de Jean Séphériades.
Ayant habité de nombreuses années au Vésinet, Jean Séphériades y est inhumé.
Bibliographie
Monique Berlioux, Gloires du sport français, Biarritz, Atlantica, 2009, p. 251
Séphériades, prétendant au titre olympique, exemple merveilleux pour les jeunes, Basket Magazine, avril 1948, article de Robert Busnel.
Marc Ventouillac, Les grandes heures de l'aviron français, Paris, L'Equipe, , 125 p. (ISBN978-2363470737), p. 20-23