Entre 1966 et 1990, Jean Yves Collette a été membre du comité de rédaction de la revue La Barre du jour[2], puis cofondateur et membre de la rédaction et de la direction de la revue d’avant-garde littéraire La Nouvelle Barre du jour pendant plus de vingt-trois ans.
En 1977, il a été membre fondateur et premier secrétaire général de l’Union des écrivains québécois[2].
En 1980, il fut le directeur de la collection « empreinte » aux éditions Le biocreux[2].
En 1986, il a assumé la fonction de vice-président de l’Association des éditeurs de périodiques culturels québécois. Il a également été membre de l’Association des éditeurs canadiens.
En 1988, il est président du comité des foires internationales.
Outre La Barre du jour et La Nouvelle Barre du jour, Jean Yves Collette a collaboré à de nombreuses revues littéraires dont Estuaire, Hobo-Québec, L'Illettré, Œdipe (France), Le Journal des Poètes (France), Les Herbes rouges et Odradek (Belgique)[2].
Il a reçu le Prix Émile-Nelligan pour La Mort d'André Breton, en 1981[2]. Depuis 1990, il travaille à divers titres dans plusieurs maisons d’éditions montréalaises. Depuis 2002, il dirige la collection « en question » aux éditions Québec Amérique.
Entre 1990 et 2005, il est absent de la scène littéraire[3]. Il revient à la publication en 2006 avec un récit intitulé Anna & lui et toute une série de publications.
En 2009, il a fondé Vertiges éditeur, une maison d’édition virtuelle qui s’intéresse à la littérature et aux arts visuels contemporains, et qui propose des publications gratuites[4].
Chez Jean-Yves Collette, la poésie est au service de la sensualité et de la jouissance. Paul Chanel Malenfant écrira à ce propos : « Chez Jean-Yves Collette, le texte amoureux se trame dans les nomenclatures des jouissances où s'exaltent le sang, le sperme, la salive et toutes nourritures [...][5] ».
Bibliographie
La Vie passionnée, Montréal, La Barre du jour, 1970
Deux, Montréal, d’Orphée, 1971,
L’État de débauche, Montréal, L’Hexagone, 1974, 106 p.
Une certaine volonté de patience, Montréal, L’Hexagone, 1977, 76 p.
Dire quelque chose clairement (illustré par Michèle Devlin), Montréal, Estérel, 1977, 32 p.
Une vie prématurée, Liège (Belgique), Odradek, 1978
Le Carnet de Liliana, Montréal, Estérel, 1980, 21 p. (ISBN2-920044-13-3)
Et hop ! (avec Louise Anaouïl), Montréal, Estérel, 1980 (ISBN2-920044-15-X)
La Mort d’André Breton, Montréal, Le Biocreux, 1980, 95 p. (ISBN2-89151-012-7)
Dispositions (avec Michel Gay, sous le pseudonyme de Claude Raymond), Montréal, Éditions NBJ, 1984 (ISBN2-89314-011-4)
Préliminaires – textes 1965-1970, Montréal, Le Noroît, 1984, 198 p. (ISBN2-89018-102-2)
The Death of André Breton (traduction de Ray Chamberlain ; titre original : La Mort d’André Breton (ISBN2-89151-012-7)), Montréal, Guernica, 95 p. (ISBN0-919349-39-0)
Titre du texte, Montréal, Éditions NBJ, 1985, 21 p. (ISBN2-89314-030-0))
La Mort du Genre (avec Line McMurray), Montréal, Éditions NBJ, 1985, 21 p. (ISBN2-89314-032-7)
Inventaire des marchandises générales, Montréal, Éditions NBJ, 1985, 42 p. (ISBN2-89314-035-1)
La Locomotive (avec Michel Gay, sous le pseudonyme de Claude Raymond), Montréal, Éditions NBJ, 1985 (ISBN2-89314-044-0)
À propos du texte / textualisation (avec Normand de Bellefeuille), Montréal, Éditions NBJ, 1985, 44 p. (ISBN2-89314-047-5)
Carré de contrainte, Montréal, Éditions NBJ, 1986, 48 p. (ISBN2-89314-059-9)
Pour une éthique de la métamorphose (avec Line McMurray), essai, Montréal, Éditions NBJ, 1986, 45 p. (ISBN2-89314-056-4)
Joker (avec Michel Gay, sous le pseudonyme de Claude Raymond), Montréal, Éditions NBJ, 1986 (ISBN2-89314-070-X)
En attablant Godot (trad. de l’américain par JYC ; titre original : Waiting on Godot, par Gay Leonhardt), théâtre, Montréal, Éditions NBJ, 1987 (ISBN2-89314-076-9)
Perspectives – textes 1971-1975, Montréal, Le Noroît, 1987, 153 p. (ISBN2-89018-153-7)
Propositions – textes 1976-1979, Montréal, Le Noroît, 1990, 171 p. (ISBN2-89018-207-X)