Il produira une série de gravures exécutées au burin et à l'eau forte dont la planche la plus célèbre est le Massacre des Innocents. À la suite d'une série de succès auprès de galeriesitaliennes[2] et suisses, au lieu de rentrer en France comme la grande majorité des pensionnaires — l'École polytechnique lui offre un poste convoité — il préfère de rester en Italie. Il s'installe bientôt à Formello à quelque 25 kilomètres de Rome.
Le dessin
À partir de 1971, Velly se consacre de plus en plus au dessin, essentiellement exécuté à la pointe d'argent. Il expose dorénavant en exclusivité avec la Galleria Don Chisciotte à Rome. En 1976, il entame une série de dessins aquarellés, Velly pour Corbière, en hommage au poètebretonTristan Corbière, dont un volume est publié en 1978.
L'œuvre gravé
Puis, en 1980 sort le catalogue de l'œuvre gravé, compilé par Didier Bodart et préfacé par Mario Praz, qui contient 80 planches. C'est aussi l'année de la publication de l'album Bestiaire perdu, une série d'aquarelles sur le thème des animaux honnis par l'homme (chouettes, scorpions, rats, insectes…).
Velly peint des vases de fleurs, proche de la sensibilité d'Odilon Redon ; il dessine des autoportraits ainsi que des arbres et des nus féminins d'une grande sensibilité.