Fils de petits cultivateurs propriétaires, instituteur syndicaliste, il est élu député socialiste de l'Isère1910. Réélu en 1914, il est battu en 1919[1].
« Nous ne voulons pas d'une paix imposée par l’Allemagne, mais nous voulons une paix rapide et sans annexions ! […] La cause de Kienthal n’est pas seulement celle de la France, mais elle est aussi la cause de l’humanité qu’on saigne et qu’on ruine[2]. »