Enfance banlieusarde sans histoires, élevé dans une ambiance cégétiste, brillant en histoire, il obtient son bac de philosophie en 1972, étudie le graphisme publicitaire de 1973 à 1974, l'art plastique de 1975 à 1977 et s'oriente finalement vers la bande dessinée. Fin 1977, il publie ses premiers récits complets dans Pilote.
Fin 1982, il dessine La Parisienne dans Pilote, toujours sur un scénario de Berroyer. D'un commun accord, les deux hommes décident de faire se rejoindre les destinées respectives de Goudard et de la Parisienne dès l'album suivant. Gibrat est un dessinateur sensible et son association avec Berroyer donne une dimension psychologique très fine aux différents récits qu'ils produisent.
D'après Patrick Gaumer, spécialiste de la bande dessinée, « Jean-Pierre Gibrat figure parmi les auteurs réalistes contemporains les plus importants de la bande dessinée française. Coloriste hors pair, il s'impose également comme un grand scénariste[1] ».
Vincent Bernière, « Francis Leroi et Jean-Pierre Gibrat : Pinocchia », dans Les 100 plus belles planches de la BD érotique, Beaux-Arts éditions, (ISBN979-1020402011), p. 156-157.
Interviews
Jean-Pierre Gibrat (int. par Philippe Morin), « Gibrat ou le Romantique absolu », PLG, no 34, , p. 43-53.
Jean-Pierre Gibrat (int. par Daniel Couvreur), « Bande dessinée - Le nouveau Gibrat dans « Le Soir » - Portraits de l'Occupation : entretien », Le Soir, .
Jean-Pierre Gibrat (int. par Laurence Le Saux), « Jean-Pierre Gibrat, scénariste du social », BoDoï, no 120, , p. 8-10.