Il a été promoteur de divers projets pour le développement social et économique du Pays basque français, et pour la création d'une branche d'université à Bayonne, et il a aussi été un des fondateurs de la coopérative Eticoop que promeut l'entrepreneuriat dans cette zone géographique[2],[3],[4].
Biographie
Né à Paris au sein d’une famille originaire de Barcus, Jean-Michel Larrasquet n’a jamais coupé avec ses racines basques.
En tant que chercheur, il travailla dans le domaine des sciences de l’administration et de la gestion. Ses recherches ont porté sur la complexité des systèmes, notamment, sur les formes d’organisation collaboratives[2].
De 2012 à 2018, il a été le président de la Société d'études basques, pour le Pays basque français. Promoteur de nombreux projets économiques et sociaux au Pays basque français, il a œuvré jusqu’à sa mort, sans relâche, en faveur de la création d’une université de plein pouvoir pour le Pays basque français ; il était impliqué dans la dynamique Batera. Il a également été l’un des fondateurs de la coopérative Eticoop, dont le but est d’encourager l’entreprenariat dans cette région[2],[3],[4]. Son souci primordial étant de mettre la recherche et l’enseignement au service de la réalité et des nécessités locales, il s’était investi dans le développement économique du Pays basque et dans les questions environnementales.
Jean Michel Larrasquet était également membre d’Udako Euskal Unibertsitatea (université basque d'été). En 1986, il prononça à Pampelune le discours d’inauguration dont le titre était « L’euskara et les nouvelles technologies au Pays basque Nord ». Parmi ses nombreux discours traitant du développement économique et social du Pays basque français, ainsi que de la culture on peut souligner les suivants[6] :
comment comprendre et organiser des activités collectives, intégrales et complexes (1997) ;
Ahuzki : recueil de chansons souletines dans le système multimédia (1991)[7] ;
études à l’institut universitaire de technologie de Bayonne (1988) ;
l’informatique dans la lexicographie (1988).
Dans les dernières années, inquiété par le développement élitiste que la recherche était en train de prendre, il revendiquait que la recherche et l'enseignement devraient mieux s'ancrer dans une réalité géographique locale[8],[9].