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Neige en décembre Café des patriotes Dialogue d'un chien avec son maître sur la nécessité de mordre ses amis La vie trépidante de Laura Wilson Bruxelles, printemps noir Accents toniques, journal de théâtre, 1973-2017
Jean-Marie Piemme a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence dans le bassin sidérurgique liégeois, dans le voisinage des usines Cockerill : « J'ai des racines. Elles enjambent la Meuse, s’accrochent à ses flancs. Et là où un pont joint les deux rives, des fumées noires flottent sur les cheminées des aciéries comme autant de drapeaux crasseux. Je suis de ce pays-là. Je suis du pays de l'usine »[1].
En 1968, il épouse la dramaturge Michèle Fabien, pseudonyme de Michèle Gérard. En 1974, naît leur fille, Alice[3]. Il vit avec Virginie Thirion depuis 1995.
En 1986, il écrit sa première pièce, Neige en décembre, mise en scène par François Beukelaers en 1987.
Plus tard, Philippe Sireuil joue un rôle important dans son trajet d'auteur, puisque, inaugurant une collaboration au long cours, il annonce qu'il « présentera cinq de (ses) pièces en cinq ans au théâtre Varia, ce sera chose faite en sept ans » (Accents toniques, Journal de théâtre 1973-2017, p.206, Editions Alternatives Théâtrales, 2017). En 1988, il quitte ses fonctions à l'Opéra et se consacre désormais à l'écriture et à l'enseignement.
À partir de 1990, il devient chargé de cours à l'INSAS (Institut national supérieur des arts du spectacle, Bruxelles). Ces pièces sont mises en scène principalement dans les pays francophones, mais aussi dans d’autres pays d’Europe. Il entretient une collaboration régulière principalement avec des metteurs en scène tels que Philippe Sireuil, Isabelle Pousseur ou Jean Boillot.
Il considère que le texte n'est jamais achevé : « Chaque fois qu'un acteur s'empare de texte, le dit à sa façon, avec sa couleur vocale, son physique, sa matière, l'envie me vient de remettre le texte en jeu. Je rêve d'un texte qui varie à chaque occurrence, profondément le même et toujours un autre. Au fond, comme auteur, je rêve de ce pouvoir qu'a l'acteur de faire perpétuellement trembler le texte, de lui insuffler de nouvelles impulsions, de nouvelles directions. C'est peut-être pour cela que les autres formes de fiction ne me tentent pas : elles s'accommodent difficilement de l'exercice infini de la variation » (Cahiers de Prospero, no 5, ).
Il écrit également des textes pour de jeunes comédiens, plusieurs de ses pièces ont été conçues à destination des étudiants de l'INSAS et d'autres écoles de théâtre. Notamment Squat Mikado travaillé par Philippe Morand, à la Haute École La Manufacture, Lausanne, Suisse. Et Nautilus par Isabelle Pousseur à l'INSAS.
À plusieurs reprises, ses textes font l’objet de mises en ondes par France-Culture et de la RTBF. Certains d’entre eux font l’objet de captations télévisées.
La revue Alternatives Théâtrales a consacré son numéro 75 et un numéro spécial d’entretiens avec Antoine Laubin « Voyages dans ma cuisine » 2008.
La revue Textyles lui a consacré son numéro 60/ 2021 sous le titre Quel théâtre pour le temps présent?
En 2014, il a été élevé au rang de citoyen d'honneur de la ville de Seraing.
Les Instituteurs immoraux, Bruxelles, Éditions Nocturnes, 1999.
Commerce gourmand, Actes Sud - Papiers, 1991.
Le Badge de Lénine, Actes Sud - Papiers, 1992.
Récit de ma naissance, Pièces d'identités, Rouen, Médianes, 1997.
Scandaleuses, Actes Sud - Papiers, 1994.
On dirait des vrais.
Les Forts, les Faibles, Rouen, Éditions Médianes, 1995.
Pièces d’identité, Rouen, Médianes, 1997 comprenant les textes brefs suivants: Livre d’images. Lettre à une actrice. Les Petits Bénéfices.Trompe-l’œil. Les Grandes Ombres.Tango tangage.
Café des patriotes, Bruxelles, Didascalies, 1998.
Les Adieux, Bruxelles, Didascalies, 1998.
1953, Bruxelles, Didascalies, 1998.
Rwanda (coécriture), création en 1999 par le Groupov à Liège, dans une conception et une mise en scène de Jacques Delcuvellerie.
Bruxelles, printemps noir, suivi de Scandaleuses et de 1953, avec une postface de Pierre Piret, Espace Nord, 2018.
Inédits
Les Yeux inutiles.
On dirait des vrais.
L’Indicible. (Première version de La main qui ment)
Métro 4, texte écrit pour les élèves de la classe d'interprétation dramatique de l'INSAS, 2007
Confessions.
Squat Mikado
Eddy Merckx a marché sur la lune
Irez-vous à Bayreuth cette année
J'espère qu'on se souviendra de moi
Marécages.be
Nautilus (Texte écrit pour les élèves de la classe d’interprétation de l’INSAS, 2018
Les mâchoires du temps ( recueils de textes brefs comprenant : Souffle coupé. La vérité. L’heure du chien. Juste/injuste. Enfer vatican. Ajax et ses bœufs. Superman redemptor. Ventriloque. Uppercut ou 27 secondes avant le KO final. Plus belle, plus libre que moi. Déposition devant témoins. La cible.
Le roi carnaval
Sylvia et Léonard
Le carnet noir
Partie carrée
Rêves d’Occident
Sauvez Herbert !
Cinéma
Infixés
Récits
Rien d'officiel, Editions Aden, 2010.
Spoutnik, Éditions Aden, coll. La Rivière de Cassis, Bruxelles, 2008, fragments autobiographiques.
Tribulations d'un homme mouillé, Editions Labor, 2002.
Textes théoriques
Le Souffleur inquiet, essai sur le théâtre, Alternatives Théâtrales, n°20-21, 1984.
Voyage dans ma cuisine, conversation avec Antoine Laubin, Éditions Alternatives théâtrales, 2008.
Un théâtre de la disparition, Éditions Universitaires d'Avignon, coll. Entre-Vues, 2011.
L’Écriture comme théâtre, Chaire de poétique de l'Université de Louvain, Éditions Lansman, 2012.
Le Souffleur inquiet, édition augmentée, Espace Nord, 2012.
Accents Toniques, journal de théâtre 1973-2017, Alternatives Théâtrales, 2017.
« Shakespeare est ma forêt », entretien avec Laetitia Coussement- Boillot in Revue des sciences humaines 342, 2/2021(Les réécritures de Shakespeare au XXe et XXIe siècles)
↑La propagande inavouée, Editions Christian Bourgois, collection 10/18, 1975
↑Voir notamment Paul Aron, La mémoire en jeu, une histoire du théâtre de langue française en Belgique, Théâtre national/La lettre volée, 1995, p. 264 et Yannic Mancel, postface à Le souffleur inquiet et autres écrits sur le théâtre, 2012.