Chercheur d’origine suisse, né à Neuchâtel en Suisse, Jean-Jacques Tschudin a d'abord commencé sa carrière comme peintre, en 1961, puis il a parcouru le monde durant une quinzaine d'années, et a résidé en Espagne, au Portugal, en Italie, au Canada, au Mexique, aux États-Unis ou encore à Cuba, puis finalement au Japon[2]. Engagé dans un cursus universitaire de japonais à la quarantaine, il a obtenu une Licence de Lettres Modernes, un Doctorat de 3e cycle en études extrêmes-orientales (thèse intitulée Le Théâtre prolétarien au Japon, sous la direction de Bernard Frank, professeur au Collège de France, soutenue le ) et un Doctorat d’État en Lettres et Sciences humaines en Études orientales (thèse intitulée La Naissance du théâtre moderne au Japon, sous la direction de Jacqueline Pigeot, professeur à l’université Paris-Diderot, soutenue le )[3].
Jean-Jacques Tschudin a été assistant associé (1981-1982), maître-assistant (1982-1986), maître de conférences (1986-1993), puis professeur (1993-2003) à l’université Paris-Diderot.
Publications
Jean-Jacques Tschudin est un « chercheur qui a consacré aux arts de la scène japonais l'essentiel de son œuvre[2] ». Ses publications comprennent de nombreux ouvrages, directions d'ouvrage, contributions en article de revue ou en ouvrage collectif[4].
Monographies
Les Semeurs – Tanemakuhito, Bibliothèque de l’IHEJ et du Collège de France, L’Asiathèque, 1979
La Littérature japonaise, (avec Jacqueline Pigeot), Que-sais-je ?, Paris, PUF, 1983, édition révisée en 1995
La Ligue du théâtre prolétarien japonais, collection Lettres asiatiques, Paris, L’Harmattan, 1989
Le Kabuki devant la modernité, Lausanne, L’Âge d’homme, 1995
Histoire du théâtre classique japonais, Toulouse, Anacharsis, 2011[5]
L'éblouissement d'un regard : découverte et réception occidentales du théâtre japonais de la fin du Moyen Âge à la seconde guerre mondiale, Toulouse, Anacharsis, 2014
Direction d’ouvrages collectifs
avec Claude Hamon, La Nation en marche, Paris, Philippe Picquier, 1999
avec Claude Hamon, La Modernité à l’horizon, Paris, Philippe Picquier, 2004
avec Claude Hamon, La Société japonaise devant la montée du militarisme, Paris, Philippe Picquier, 2007[6]
↑Beaud, Sylvie, « Jean-Jacques Tschudin, Histoire du théâtre classique japonais », Ebisu. Études japonaises, Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise, no 48, , p. 203–205 (ISSN1340-3656, lire en ligne, consulté le ).
↑Lévy, Christine, « Sous la direction de Jean-Jacques Tschudin et Claude Hamon, La société japonaise devant la montée du militarisme. Culture populaire et contrôle social dans les années 1930 », Ebisu - Études Japonaises, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 43, no 1, , p. 187–188 (lire en ligne, consulté le ).