Né d'un père médecin, ancien major militaire. Il est élevé par des nourrices à Sommières, dont une en particulier qu'il considère comme sa seconde mère. Son père le met en pension à Nîmes vers 6 ans. Puis il fait des études de droit à Montpellier, sous l'influence de son père. Mais passionné de lettres et d'histoire, il décide de monter à Paris.
Il arrive à Paris en 1902, et, après de menus travaux de documentaliste, devient en 1904 le secrétaire particulier d'Anatole France qui le paie plus souvent en œuvres d'art qu'en monnaie sonnante et trébuchante; au cours d'un voyage en Argentine, il se fâche avec Anatole France qui le licencie en 1909.
Il habite 10 rue Le Regrattier, dans l'île Saint-Louis (Paris 4e) un appartement rempli de livres, puis vers la fin de sa vie un petit appartement place des Vosges.
Grâce au succès de son livre sur Anatole France, il s'achète l'hôtel d'Amoreux à Uzès, rue du docteur Blanchard, où il vient chaque été avec des amis écrivains ou artistes, et où il retourne pour y mourir.
Il est un ami intime de Roger Dévigne, et participe souvent à des réunions littéraires chez celui-ci. Son appartement rue Le Regrattier est aussi le rendez-vous des hommes de lettres et de journalistes.
Œuvres
Anatole France en pantoufles, 1924, et 1929, Ed G. Crès, Paris
Anatole France himself, a Boswellian record, translated by John Pollock, T. Butterworth, 1925
Itinéraire de Paris à Buenos-Ayres, G. Crès, Paris, 1927.
Les Deux Maîtres, 1928
"Les Maîtres du Livre : Siméon", lettre-préface à l'étude de Luc-Benoist, Henry Babou Éditeur, 1930
Les Nuits sans-culotte, 1930
Les Dames de Sauve, 1931
Les Fioretti de Jeanne d'Arc, Ed. Flammarion, 1931
Le Chevalier d'Éon ou le Dragon en dentelles, 1934
Les Vêpres de l'avenue Hoche, orné d'un frontispice par Claude Escholier, et de deux hors-textes par JJ. Brousson, Ed. du Cadrau, 1932
Les deux soupes, saynète d'aujourd'hui, 1935
La Louve en Languedoc, illustration par Saint-Marc Jaffard, Imp. R. Darauttière, 1936
À l'ombre de la guillotine, nouvelle publiée en 1939 dans le journal "Les nouvelles littéraires"
Références
Maurice Martin du Gard, Les Mémorables T. 2 ; La comédie chez Brousson.
Bibliographie
« Brousson (Jean-Jacques) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF33021783), p. 54.
Bernard Bastide (dir.), Frédéric Gaussenet al. (préf. Christian Giudicelli), Balade dans le Gard : sur les pas des écrivains, Paris, Alexandrines, coll. « Les écrivains vagabondent » (réimpr. 2014) (1re éd. 2008), 255 p. (ISBN978-2-370890-01-6, présentation en ligne), « Jean-Jacques Brousson : le conte de fées de l'enfant oublié », p. 100-106