Par ce mariage Seigland devient également le beau-fils du général Eugène Casimir Lebreton, mort quelques années plus tôt, qui s'était marié en secondes noces avec la mère de Marie-Carlotta.
Cette union le rapproche enfin indirectement de feu le général Félix Charles Douay puisque celui-ci avait épousé la fille du général Lebreton, Élisa, issue d'une premier lit.
Jean-François Florent Seigland entre dans l'armée comme enfant de troupe au 9ème régiment d'artillerie le où il devient élève-trompette le .
Son régiment est envoyé en garnison en Algérie à partir du . Toujours en Algérie, il passe 2ème canonnier au 13ème régiment d'artillerie le où il commence à préparer le concours d'entrée à l'École spéciale militaire.
Élève de l'École spéciale militaire (1845-1847)
Il rentre en métropole le pour intégrer le l’École spéciale militaire en tant qu'élève de la 29ème promotion (promotion d’Ibrahim ou de Pologne). Nommé sous-lieutenant au 43ème régiment d'infanterie le il ne rejoint pas son affectation et se présente aux examens de l'École d'application d'état-major.
À l'École d'application d'état-major (1848-1854)
Il intègre l'École d'application d'état-major le .
Nommé lieutenant du corps d'état-major le il est stagiaire au 69ème de ligne puis au 5ème régiment de chasseurs où il est promu capitaine de 2ème classe le .
Ses stages terminés, il est en disponibilité le .
Premier poste en état major (1854-1856)
Il est affecté à l'état-major de la 12ème division militaire le où il est maintenu après avoir été nommé capitaine de 1ère classe le .
Campagnes d'Italie (1859) et de Syrie (1860-1861)
Il est affecté à l'état major de la 2ème division du 4ème corps de l'Armée d'Italie du général Niel le et participe à la campagne à partir du 1er mai. C'est en Italie qu'il apprend qu'il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le . Revenu en France le , il est nommé à l'état major de la Place de Paris le .
Nommé à l'état major du général d'Hautpoul dans le corps expéditionnaire de Syrie le , il est en campagne du au avant de revenir à l'état major de la Place de Paris.
Aide de camp du général Félix Douay (1862-1879)
Le capitaine Seigland est nommé aide de camp du général Félix Douay le , il restera à son service 17 ans.
Campagne du Mexique (1862-1867)
Seigland arrive au Mexique le sous les ordres du général Douay qui commande successivement la 1ère puis la 2ème division d'infanterie du corps expéditionnaire.
Affectations en France et guerre franco-prussienne (1867-1870)
Il conserve son poste d'aide de camp du général Félix Douay et le suit lorsqu'il est nommé à la 4ème division d'infanterie du camp de Châlons puis à la 1ère division d'infanterie du 1er corps d'armée () et enfin au 7ème corps de l'armée du Rhin le .
En campagne à partir du , il est fait prisonnier à Sedan le .
Campagne de l'intérieur (1871)
Il rentre en France le et reste affecté comme aide de camp du général Douay qui commande le 4ème corps d'armée de Versailles à partir du et participe à la Campagne intérieure de Paris jusqu'au .
En garnison (1871-1879)
Il conserve son affectation au 4ème corps lorsqu'il est nommé lieutenant-colonel le avant de suivre le général Félix Douay en tant que sous-chef d'état-major du 6ème corps d'armée de Châlons-sur-Marne le .
Promu colonel le , il est maintenu dans cet emploi.
Alors que le corps d'état major est supprimé, il passe par tirage au sort dans l'artillerie (hors cadre) le avant d'être nommé le chef d'état major du général Schneegans commandant le 8ème corps à Bourges. C'est devant la garnison de Bourges rassemblée qu'il reçoit l'insigne de commandeur de la Légion d'honneur le .
Promu général de brigade le , il est maintenu dans sa fonction avant d'atteindre la limite d'âge et d'être placé dans le cadre de réserve le . Il se retire à Toulouse où il est admis à la retraite le suivant.
États de service
Enfant de troupe au 9ème régiment d'artillerie le ,
Élève-trompette au 9ème régiment d'artillerie le
2ème canonnier servant au 13ème régiment d'artillerie le