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Biographie
Naissance	29 octobre 1729; Bragelogne-Beauvoir
Décès	12 avril 1811 (à 81 ans); Ancien 4e arrondissement de Paris
Nationalité	française
Activité	Médecin

Jean-Charles Desessartz ou des Essartz est un médecin français, docteur régent de la faculté de Paris, membre de l'Institut, né le 29 octobre 1729 à Bragelogne (Aube) et mort le 12 avril 1811 à Paris^[1].

Famille

Il épouse Claire Gabriel Delacroix, native de Bragelogne le 14 mars 1721^[2], et morte à Paris le 14 février 1799, âgée de 77 ans^[3]. Leur fille Anne Catherine Calixte Des Essartz a épousé le 1^er septembre 1778, le docteur Jean-Baptiste Dumangin (ou du Mangin) (1744-1826)^[4] ; elle est morte le 19 novembre 1788, à l'âge de 26 ans.

Biographie

Orphelin sans fortune, Jean-Charles Desessartz peut, grâce à quelques âmes charitables, terminer ses études au collège de Beauvais, à Paris. Il commence ses études médicales à Paris en 1750, mais se fait recevoir docteur à Reims, où les examinateurs sont plus indulgents. Il exerce son art à Villers-Cotterets, puis à Noyon, avec le titre de médecin du duc d'Orléans qui le protège et qui lui facilite l'entrée à la Faculté de médecine de Paris^[5].

À Paris, il est professeur de chirurgie en 1770, de pharmacie en 1773. Il devient en 1776 doyen de la faculté de Paris. Le docteur des Essartz est suspendu temporairement, le 23 mars 1777, de ses fonctions de doyen, par un arrêt du Parlement, au cours du procès engagé entre la Faculté et Guibert de Préval.

Le 3 brumaire an IV (25 octobre 1795), Il est membre de l'Institut national de France^[6], il devait présenter plusieurs rapports sur les moyens de lutter contre la petite vérole, sur l'inoculation, sur le traitement des maladies nerveuses par l'électricité^[5].

En 1799, il habite à Paris, Cul-de-Sac Sourdis, n° 18 rue des Fossés.

C'est par une note de bas de page de son Mémoire sur le croup (1807) qu'il fait connaître la composition du sirop admis au Codex, en 1837, sous le nom de sirop d'ipécacuanha composé (le sirop de Desessartz). C'est Louis-René Delondre, reçu maître apothicaire en 1781, qui, selon M. Bouvet, met au point le sirop^[7].

Composition du sirop : ipéca, coquelicot, serpolet, séné ; eau de fleur oranger, contre la coqueluche, aurait guéri Georges Cuvier. [1]

Il meurt à l'âge de 81 ans à Paris. Son éloge est prononcé par Georges Cuvier^[5].

Bibliographie

un Traité sur l'éducation corporelle des enfants en bas âge, 1760, qui servit à Jean-Jacques Rousseau dans la composition de son Emile ;
Discours sur les inhumations précipitées ;
une édition des Fundamenta materiae medicae de Johann Friedrich Cartheuser, 1769.

Notes et références

↑ Archives de la ville de Paris V2E / 11046 ; 4^e arrondissement de Paris ; témoins : Antoine Joseph Collin, petit gendre et Antoine Gabriel Rougeot, neveu maternel.
↑ Archives Nationales ET / IV / 933, suite Veuve Desessarts, copie d'acte de naissance Delacroix déposé lors du mariage Desessarts
↑ Archives de la ville de Paris ET / IV / 933, Registre 6, N° 475, 4^e Arrondissement, vingt six pluviose an sept
↑ Archives de la ville de Paris V2E/8134, 1778 Mariage
↑ ^{a b et c} Prévost et Roman d'Amat, Dictionnaire de Biographie française, p. 1329 - Desessartz
↑ « Jean-Charles Desessartz (1729-1811) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le 18 octobre 2015)
↑ Christian Warolin, Revue d'histoire de la pharmacie : Le sirop de Desessartz et les Delondre, 1997 (lire en ligne), p. 219-220

Source

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