Il effectue ses études de 1819 à 1824 au petit séminaire de Montréal. Il est ensuite apprenti notaire à La Prairie, puis admis en janvier 1833 à exercer cette profession[1].
Ses parents lui cèdent l'année suivante leur maison de La Pairie, pour faciliter son établissement. Cette maison est considérée comme une imposante résidence, face à l'église paroissiale[2]. Il exerce son activité de notaire jusqu'en 1868[1].
Jean-Baptiste Varin est élu maire de La Prairie en 1846. Il est le premier maire de la localité, et exerce cette charge jusqu'en 1851[3]. À la suite de l'incendie de 1846, il accueille quelques années dans sa maison les séances du conseil municipal[2].
L'année suivante, en 1855, il est nommé membre de la commission d'établissement des cadastres des seigneuries du Bas-Canada. Après l'abolition des seigneuries, il continue à s'occuper du cadastre, comme expert pour l'élaboration de la loi sur ce sujet[1].
Il est chargé en 1866 de dresser le plan cadastral de La Prairie, et l'année suivante de celui de Chambly. Il est nommé en 1868 directeur du service du cadastre à Montréal, fonction qu'il exerce jusqu'en 1878. Il est aussi registrateur du comté de Laprairie, de 1878 à 1892[1].
Il meurt le à La Prairie, à 88 ans. Il est inhumé trois jours plus tard, le 11 juillet, dans l'église de La Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge de La Prairie[1].
Il avait épousé à Laprairie en 1834 Hermine Raymond, fille de l'homme d'affaires et députéJean-Moïse Raymond, et d'Angélique Marie-des-Anges Leroux d'Esneval[1]. Ils ont au moins une fille, Angéline Varin, qui épouse à Montréal en 1858 l'écrivain Joseph Doutre[4].
Hommages
Le « boulevard Jean-Baptiste-Varin », renommé « avenue Jean-Baptiste-Varin », à La Prairie, lui rend hommage[3].