Jean-Baptiste-Louis-Gaston de Noailles

Jean-Baptiste-Louis-Gaston de Noailles
Image illustrative de l’article Jean-Baptiste-Louis-Gaston de Noailles
Biographie
Naissance
Paris
Père Anne de Noailles
Mère Louise Boyer
Ordination sacerdotale
Décès (à 51 ans)
Château de Sarry
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Châlons-sur-Marne.
Autres fonctions
Fonction religieuse
Domerie d'Aubrac
abbé commendataire de Hautefontaine
Fonction laïque
Comte de Châlons-sur-Marne, Pair de France

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean-Baptiste-Louis-Gaston de Noailles (, Paris - ) fut un évêque de Châlons-sur-Marne.

Biographie

Jean-Baptiste-Louis-Gaston est le 6e enfant et 5e fils de Anne de Noailles et de sa femme Louise Boyer. Lorsque son frère ainé Louis Antoine de Noailles est transféré à l'archevêché de Paris il lui succède à la tête de la Domerie d'Aubrac de 1695 à 1706 et comme évêque de Chalons, siège pour lequel il reçoit ses bulles pontificales de confirmation le . Il est consacré le 20 mai suivant par son propre frère et prédécesseur. Pendant son épiscopat il fonde en 1697 un asile pour les « filles repenties » et fait enlever de la cathédrale une relique jugée « superstitieuse » (un prétendu Saint Ombilic) en 1707. La Grande famine de 1709 lui donne l'occasion de montrer sa charité; toutefois en 1714 il refuse comme son frère d'accepter la Bulle Unigenitus et meurt en septembre 1720 dans le manoir épiscopal de Sarry sans s'être rétracté[1].

Notes et références

  1. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Alphonse Picard, Paris, G. Fleury & A. Dangin Mamers, 1891, p. 319.

Annexes

Bibliographie

  • René Cerveau, Nécrologe des plus célèbres défenseurs et confesseurs de la vérité au 18e siècle contenant les principales circonstances de la vie et de la mort des personnes de l'un et de l'autre sexe, qui ont été recommandables par leur piété, leur science et attachement à la vérité, et surtout par les persécutions qu'elles ont essuyées au sujet du formulaire, et de la part des Jésuites, sans éditeur, 1760, partie 1, pp. 61-62 [1]

Liens externes