Jao est un érudit très polyvalent et prolifique. Ses recherches couvrent un vaste éventail de sciences humaines, notamment les os oraculaires, l'archéologie, l'épigraphie, les traditions folkloriques, la religion, l'histoire de l'art, la musicologie, la littérature, et l'orientologie[2]. Au cours de sa carrière de 80 ans, il a publié plus de 100 livres et environ 1 000 articles scientifiques. Sous l'influence de l'assyriologue français Jean Bottéro[5], il apprend le cunéiforme et passe dix ans à traduire l'épopée akkadienneEnūma eliš en chinois, comblant ainsi une lacune majeure dans la connaissance chinoise de l'ancienne Babylone[2].
En plus de ses activités académiques, Jao est également calligraphe, peintre, et musicien. Il a créé son propre style calligraphique appelé « écriture cléricale Jao ». Son installation d'art calligraphique,
Le Chemin de la sagesse (The Wisdom Path), est devenue une attraction importante de Ngong Ping à Hong Kong. Il est un maître interprète de l'ancien instrument chinois guqin[2].
En août 2017, la poste de Hong Kong(en) a émis une série de six timbres spéciaux illustrés de peintures et calligraphie de Jao[7].
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jao Tsung-I » (voir la liste des auteurs).
↑Oliver Chou et Ernest Kao, « Scholar Jao Tsung-i, the 'pride of Hong Kong', dies at age 100 », South China Morning Post, (lire en ligne, consulté le )
↑ abcdefg et h« Jao Tsung-I », sur Hong Kong Baptist University (consulté le )
↑ a et b(zh) « zh:饒宗頤教授學藝年表 », Jao Tsung-I Petite Ecole, Hong Kong University (consulté le )
↑(zh-Hant) Hanxi Chen, 饒宗頤——東方文化坐標 [« Jao Tsung-I: Cultural Beacon of the East »], Hong Kong, Open Page Publishing, , 176–177 p. (ISBN9789888369300, lire en ligne)
↑« Palmarès des prix et des récompenses décernés en 1962 », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 106, no 106, (lire en ligne)