James Sant (né à Croydon, Surrey, Angleterre, le 23 avril 1820 et mort en 1916) est un peintre britannique spécialisé dans les portraits, en particulier de femmes et d'enfants[1].
Biographie
James Sant est né le 23 avril 1820 à Croydon, Surrey, fils de William Sant (1787–1850) et de sa femme, Sarah Maria Baker (1793–1868)[2].
Sa sœur Sarah Sherwood Clarke est également une artiste accomplie, mais on ne connait de son travail qu'une collection de 48 vues différentes de l'Écosse datant de 1854[4]. Ces aquarelles ont été exposées pour la première fois au "Watercolors & Works on Paper Fair" à Londres en février 2010. Elle a épousé Frederick Clarke, surintendant et plus tard secrétaire du South Western Railway.
En 1851, James Sant épousa Elizabeth (Eliza) Thomson, fille du Dr. Thomson, chirurgien[5].
Il se fait connaître en 1861, en exposant les portraits d'amis et de parents de Frances, Lady Waldegrave, dans la galerie d'Ernest Gambart à Pall Mall[6].
Son frère George Sant (1821–1877), membre de la Royal Society of British Artists, est un peintre paysagiste. Les deux frères collaboraient occasionnellement à des peintures, et ils étaient tous deux en relation avec Charles Dodgson (Lewis Carroll). Dogson a pris James, sa fille Sarah Fanny et son fils Jemmy comme sujets de ses études photographiques[7].
Commandant de l'Ordre royal de Victoria (CVO) en 1914 il démissionne la même année de la Royal Academy pour «faire de la place aux hommes plus jeunes».
Il a continué à peindre jusqu'à un âge avancé et mourut à Lancaster Gate, Londres, le 12 juillet 1916 à l'âge de 96 ans.
Œuvre
Entre 1840 et 1904, James Sant a exposé environ 250 peintures à la Royal Academy[8]. Le premier est un portrait de son père William Sant[9], le dernier a été exposé en 1915.
Sant est «l'empereur des enfants», selon les termes du magazine l'Athenaeum. Néanmoins, nombre de ses tableaux étaient des paysages et en particulier des jardins. Il a également peint des marines, des paysages avec des animaux et d'autres sujets dont la Wish Tower, une Tour Martello à Eastbourne.
Son tableau de 1853 de L'Enfant Samuel fut son premier succès populaire, et les gravures de celui-ci, du Petit Chaperon rouge (Little Red Riding Hood) et de L'Éveil de l'âme (The Soul's Awakening) se sont vendues en grand nombre.
Ses derniers tableaux sont de style plus libre. Certains ont été comparés favorablement aux travaux des Impressionnistes français[10], d'autres sont plus fantastiques.
Autoportrait (1844), huile sur carton collé sur toile, 60 × 54 cm, National Portrait Gallery, Londres