Jameer Nelson est un joueur puis dirigeant américain de basket-ball. Comme joueur, il joue au poste de meneur. Nelson est né à Chester en Pennsylvanie le . Il mesure 1,80 m pour environ 86 kg.
Biographie
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Carrière universitaire
Il fait ses études universitaires à l'université Saint Joseph, dans sa région natale de Pennsylvanie, où il étudie la sociologie. Au cours de ses 4 saisons universitaires, il disputera au total 125 rencontres avec les Hawks de Saint-Joseph, où il a notamment côtoyé un autre futur joueur NBA, Delonte West. C'est en 2003 lors de sa saison junior (troisième année) qu'il qualifiera avec ses équipiers Saint-Joseph pour la March Madness (tournoi final de la saison universitaire), où son équipe va s'incliner de justesse face à Auburn, en prolongations, et malgré les 32 points de Nelson ce jour-là. Ce beau parcours d'une petite fac va faire connaître Jameer Nelson (il a notamment fait la une du prestigieux hebdomadaire américain Sports Illustrated en ) et le joueur va cumuler les distinctions personnelles (Wooden Award, Naismith Award, etc.).
Son numéro de maillot à l'université, le 14, le même que celui qu'il choisira plus tard en NBA, a été retiré par Saint-Joseph le [1].
Carrière professionnelle de joueur
Magic d'Orlando (2004-2014)
Malgré sa réputation de star universitaire, les doutes sur son adaptation à la NBA sont nombreux, en raison de sa petite taille (1,83 m). Il est malgré tout sélectionné au premier tour de la draft 2004 en 20e position par les Nuggets de Denver, avant d'être immédiatement acquis par le Magic d'Orlando. Lors de sa saison rookie, il est barré à son poste par le multiple All-Star Steve Francis qui vient lui aussi de débarquer à Orlando cet été-là. Mais quelques mois plus tard, l'entraîneur Johnny Davis décide de propulser le rookie Nelson dans le cinq de départ et de décaler Francis au poste d'arrière. C'est à ce moment que Nelson va faire ses preuves. Même si la saison suivante il n'est pas systématiquement titulaire sous les ordres de Brian Hill, le joueur va cependant réaliser une belle saison, inscrivant 14.6 points en moyenne par rencontre, avec une efficacité intéressante (48,3 % aux tirs, 42,4 % à 3 points). Mais les 2 saisons qui vont suivre vont voir le joueur stagner dans sa progression, voire régresser sur le plan statistique, bien que Nelson soit devenu titulaire indiscutable. Le déclic va se produire au cours de la saison 2008-2009 : il réalise un très bon début de saison, qui lui vaut même d'être sélectionné pour le All-Star Game pour la première fois de sa carrière. Mais il ne peut finalement pas prendre part à cet événement à cause d'une blessure à l'épaule face aux Mavericks qui met un terme à sa saison. Cependant, il effectue in extremis son retour pour les finales NBA, et participe à chaque rencontre face aux Lakers, en tant que remplaçant de Rafer Alston.
Lors de la saison 2009-2010, ses statistiques sont en baisse comparées à sa saison précédente, mais celles-ci restent convenables. D'autant qu'il va par la suite se réveiller et réaliser de très bons playoffs 2010 (19 points, 47,9 % au tir, 39,3 % à trois points, 4,8 passes décisives, 3,6 rebonds de moyenne), où son équipe gagne deux séries aisément avant de s'incliner en finale de conférence face aux Celtics de Boston.
Lors des 2 saisons suivantes, il est toujours l'un des hommes de base d'une équipe qui va néanmoins marquer un déclin, avec des éliminations au premier tour des Playoffs, respectivement face à Atlanta puis Indiana.
Le , après avoir "testé" le marché, il prolonge avec le Magic pour trois saisons de plus alors que des tensions avec son ami Dwight Howard, sur le départ, se font sentir[2]. À la suite de l'échange de D12, Nelson devient alors le plus ancien joueur de l'effectif, et ses responsabilités, déjà importantes au sein du vestiaire (cocapitaine depuis plusieurs saisons), sont accrues.
Le , grâce à ses 12 passes décisives contre les Blazers, il devient le meilleur passeur de l'histoire d'Orlando, dépassant Scott Skiles[3]. Au cours de cette saison du renouveau pour sa franchise, il va enregistrer ses meilleures statistiques en carrière en termes de passes décisives, rebonds, et interceptions par match, mais va également manquer 26 rencontres en raison de petites blessures.
Mavericks de Dallas (juil.-déc. 2014)
Le , après 10 saisons passées en Floride, son contrat est résilié par Orlando et il décide alors de rejoindre les Mavericks de Dallas[4] qu'il a préféré aux Rockets de Houston[5].
Celtics de Boston (déc. 2014-jan. 2015)
Mais il ne reste pas longtemps dans le Texas, puisqu'il fait partie, le , d'un transfert qui voit Rajon Rondo et Dwight Powell arriver aux Mavericks de Dallas et l'envoie à Boston en compagnie de Brandan Wright, Jae Crowder, un premier et un second tour de draft ainsi que 12,9 millions de dollars[6]. Son séjour dans le Massachusetts est également de courte durée. En six matchs, il a des moyennes de 4,8 points et 5,5 passes décisives par match.