Jacques du TheilJacques du Theil
Jacques du Theil, seigneur de la Lande, la Rochère et l’Âge-Malcouronne, qualifié de marquis de la Lande, puis marquis du Theil, naquit et fut baptisé au Dorat le . Il y mourut le . L’Ancien RégimeNé au Dorat en 1741[1], Jacques du Theil est le fils de Louis du Theil et de Marie-Thérèse-Geneviève Vacherie (fille de Jacques de la Valette, conseiller du roi)[2]. En 1754, il entre aux mousquetaires, avant de faire campagne à Terre-Neuve, probablement en 1756[3], comme lieutenant au régiment Royal-la-Marine.[réf. nécessaire] En 1765, il devient capitaine au régiment de Coigny[1],[2], régiment de dragons qui devient bientôt le régiment de Damas, puis le régiment d’Artois en 1774, et le Douzième Dragon en 1791. Son nom reste dans les états de son régiment jusqu’en 1769. Il reçoit le brevet de chevalier de l’ordre de Saint-Louis, le [4]. Le , alors capitaine-commandant du régiment de Damas, il fait ses preuves de noblesse devant d’Hozier pour se faire présenter à la cour[2]. Le , il épouse à Paris, Amélie de Savary de Nesserves (Thérèse-Pauline-Amélie), fille mineure de Pierre-Paul de Savary[2]. Elle meurt le à l’âge de quarante ans. Ils ont eu trois fils atteignant l’âge adulte :
En 1774, dans Les Affiches du Poitou, sa seigneurie de la Lande est annoncée mise en vente[4]. Le , dans un souci de regroupement de ses terres autour du Dorat, il vend la seigneurie de la Lande. La RévolutionÀ la suite de cette transaction, il est appelé marquis du Theil. Titre et nom sous lesquels, avec ceux de seigneur de la Rochère et de l'Age-Malcouronne[4], il est convoqué, en 1789, à l’assemblée de la noblesse de la Basse-Marche[4] par Paul de Nollet, comte de Laipaud, sénéchal d’épée de ladite province. Il était le quatrième Paul de Nollet à exercer cette fonction. Jacques du Theil préside cette assemblée qui désigne son député aux États-Généraux.[réf. nécessaire] Jacques du Theil siège au conseil général de la ville du Dorat. Le , la garde nationale du Dorat, dont il est devenu le commandant, défile[5] musique en tête, redingote bleue et culotte blanche, par les rues de la ville. Le , il fait une demande pour être indemnisé des dîmes inféodées qu’il percevait sur la paroisse de Mouterre-sur-Blourde, et que la Constituante a supprimées. En 1792, ayant participé au complot royaliste du Poitou, il émigre, avec son fils aîné[4], sous-lieutenant de la garde nationale. Jacques est nommé, le brigadier de la deuxième compagnie noble d’ordonnance du roi, à Coblence[4]. Ses biens, trois métairies, divers prés, borderies et sa maison sise au Dorat (4, place Saint-Jean) sont confisqués et vendus comme biens nationaux en 1793[6],[4]. Il teste à Londres le comme major du régiment de M. le duc de Châtillon[4]. En juin et juillet 1795, il participe à l’expédition de Quiberon en tant qu’officier supérieur du régiment du prince de Léon. En 1802, il rentre en France avec son fils Théodebald avec des passeports établis par Fouché et délivré à Bruxelles[7]. Ils s'installent dans la commune de Haims en Haute-Vienne[7]. Il participe à l’animation des réseaux royalistes du Poitou. Arrêté, il est interrogé[8] puis est emprisonné deux ans au fort de Joux, puis assigné à résidence au Dorat, où il meurt. Ses deux autres fils ont servi dans les armées de la République. Charles – François y fut officier jusqu’à sa démission au début de l’automne 1801[9]. Pierre-Paul est tué devant Alexandrie (Italie) pendant la campagne d’Italie. Notes et références
Bibliographie
Data fr/Jacques du Theil Tidak ditemukan |