Au , Le Dorat est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[3].
Elle est située hors unité urbaine[4] et hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (80,1 %), zones urbanisées (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), terres arables (4 %), forêts (1,8 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[10]. 6,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[11].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[8].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune du Dorat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[12].
Toponymie
L'église du Dorat est attestée en 1075 sous la forme ecclesia Dauratensis, puis on trouve, en occitan, del Daurat vers 1115, et en latin, de Dorato vers 1315. Ces formes anciennes se rattachent au verbe occitan daurar « dorer, orner, parer », le participe daurat qualifiant un nom masculin sous-entendu. Ce nom a remplacé un nom plus ancien : Sancto Petro Scotariensis ecclesie (fin du Xe siècle), qui évoque peut-être une fondation de Scots, c'est-à-dire de moines irlandais[13].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]
Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[20]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records LE DORAT (87) - alt : 222 m 46° 13′ 12″ N, 1° 04′ 48″ E Records établis sur la période du 01-01-1966 au 04-01-2022
Source : « Fiche 87059001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
Histoire
Les origines
Les origines du Dorat sont difficiles à appréhender[21]. Pourtant le chartrier des chanoines du Dorat, réactualisé lors de la construction de la collégiale au XIIe siècle, nous donne quelques pistes[22].
- Deux noms apparaissent dans les documents au XIe siècle: Saint-Pierre Deaurato (oratoire de Saint-Pierre) et Scotorensis (qui a pu donner le nom du ruisseau du Courtoison).
- Une charte de fondation de la communauté de chanoines par un laïc, un certain Boson, marquis, datée d'environ 970 a été étudiée par l'universitaire Anne Massoni[23].
- L'essentiel des documents produits concerne des donations au chapitre des chanoines et des conflits juridiques avec les descendants de Boson, marquis, devenus les comtes de La Marche concernant la taxation des marchands passant par la ville du Dorat.
Un Moyen Âge turbulent
Le Dorat est un site stratégique que les puissants veulent contrôler.
D'un point de vue local :
- Les chanoines sous l'égide de l'abbé Ranulf, évêque schismatique de Limoges, font construire la très belle collégiale romane au début du XIIe siècle[24].
Aujourd'hui, il est impossible de savoir où était l'édifice antérieur (pas de documents mentionnant un lieu précis et les fouilles archéologiques préventives ne donnent rien). Les chanoines y organisent un culte autour des deux saints locaux Israël (+1014) et Théobald (+1070), anciens chanoines de la communauté.
- Les comtes de La Marche matérialisent leur pouvoir autour d'une motte dominant le carrefour routier, de même que la « roche » des chanoines[25].
D'un point de vue régional et national :
- Au XIIIe siècle, Gérauld de Maulmont, bras droit en Limousin du roi Philippe IV le Bel, se fait élire abbé du Dorat.
- En 1356, le Prince Noir, Édouard de Galles, s'empare de la ville du Dorat et de sa motte.
- À la fin du XIVe et début du XVe siècle, le roi de France, via le duc de Berry reconquiert son territoire, en mettant à la tête du chapitre la famille du Cher, cliente du duc de Berry, et en érigeant une tour défensive sur l'abside de la collégiale.
- La reconquête du pouvoir royal français s'étend jusqu'au XVIe siècle, avec la fortification de la ville entre 1430 et 1530 environ sous l'égide des Bourbons, comte de La Marche et les différents passages des rois de France.
- En 1572, un tribunal royal sédentaire s'implante au cœur de la ville mettant en difficulté le pouvoir séculaire des chanoines de la collégiale.
L’assassinat de Claude de La Pouge, reflet d'une période troublée et prospère
En 1578, le lieutenant général de la Sénéchaussée, représentant du Sénéchal est assassiné au Dorat à la suite d'une cabale. Trois raisons principales sont à la source de cet événement : raisons politique, religieuse et sentimentale.
Tout d'abord, en 1572, un édit royal confirme l'installation d'un tribunal au cœur de la ville du Dorat. Claude de La Pouge y détient la charge la plus importante. Il entre alors en conflit avec le pouvoir séculaire des chanoines de la ville. Il entre aussi en concurrence avec le pouvoir des bourgeois ou consuls de la cité qui détiennent de nombreuses libertés depuis l'accord de la charte de 1566 et ont un pouvoir économique fort.
Ensuite, en pleines guerres de Religion, le lieutenant général doit faire appliquer la tolérance religieuse, politique royale par excellence, qui génère des malentendus à la fois à l'encontre des protestants et des catholiques dorachons[26].
Enfin, Claude de La Pouge, selon les mœurs de son époque, entretient deux femmes, qui sont les épouses de ses subalternes.
Tous ces paramètres rendent la situation explosive et la font déboucher sur l'assassinat de lieutenant général.
La maison dite de Claude de La Pouge, a été identifiée comme telle par erreur. En réalité, elle se situe quelques mètres plus loin en face[27].
Le Dorat, cité religieuse
Le Dorat se caractérise par ses nombreuses communautés religieuses.
Du Xe siècle à la Révolution française, le chapitre de chanoines est une institution riche et puissante. À l'ombre de sa très belle collégiale, le chapitre est le premier propriétaire foncier de la région. Les chanoines habitent de belles maisons. La demeure de l'abbé est reconstruite vers 1760, il s'agit d'un véritable hôtel particulier. Le chapitre possède aussi une "psalette"[28] réputée. À la veille de la Révolution, la communauté est à son apogée.
En réaction à l'influence protestante, deux couvents voient le jour au début du XVIIe siècle au Dorat. Un couvent de sœurs bénédictines, actuel collège Pierre Robert, et un couvent de frères récolletsfranciscains à l'entrée de la ville, côté Nord, sont fondés grâce aux libéralités des notables catholiques. Ces deux établissements ferment à la Révolution.
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, durant la période du renouveau catholique, trois établissements voient le jour de nouveau : le couvent apostolique des Sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde, un monastère du Carmel et un couvent de franciscaines associé à une maison de retraite pour prêtres âgés.
XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, la bourgeoisie du Dorat adopte les idées des Lumières. Les religieux agissent de même. De belles maisons bourgeoises sont construites. Durant la Révolution française, les chanoines s'impliquent fortement, occupant les principales fonctions administratives. Les chanoines les plus conservateurs et fidèles à Rome sont déportés.
Santillana del Mar (Espagne) dans la province de Cantabrie : c'est grâce aux échanges entre élèves espagnols et français mis en place par les professeurs Annick Beaulieu pour Le Dorat et Miguel Izquierdo pour Santillana del Mar que ce jumelage commence et s'officialise en 1986 avec la signature des maires Bertrand Clisson pour Le Dorat et Antonio Sandi pour Santillana.
Wissembourg (France) : En , les habitants de Wissembourg (Bas-Rhin) évacués sont accueillis au Dorat pendant une année. Ils vivaient d’une allocation journalière. Écoles, maisons particulières, logements inoccupés furent réquisitionnés pour les loger. La scolarisation des enfants fut aménagée en alternance avec celle des Dorachons. Malgré les problèmes de langue et des différences de comportement, des liens d’amitié se sont tissés. Des habitants des deux communes ont continué à entretenir des contacts.
En réalité le jumelage eut lieu en 1968 sous l'impulsion du maire Maître Bertrand Clisson qui trouva par l'intermédiaire des Cités Unies la Ville de Santillana del Mar qui présentait des points communs avec Le Dorat (population, collégiale)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2021, la commune comptait 1 525 habitants[Note 5], en évolution de −10,45 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Près de 80 établissements de commerce et service (alimentation générale, boulangerie, charcuterie, moyenne surface alimentaire, équipement de la personne et de la maison, jardinerie, librairie, pharmacie, coiffure, automobile…)
Hôtel des entreprises au sein duquel se trouve l’Association régionale de télétravail, et qui propose des bureaux meublés et câblés, une salle de réunion, un espace bureautique et des services à coûts partagés.
Deux hôtels totalisant une vingtaine de chambres et des chambres d’hôtes.
Un camping-caravaning.
Plusieurs restaurants et cafés.
Un hippodrome à la Sagne avec trois courses annuelles et un concours hippique d’envergure nationale.
Grand’Rue : l’hôtel Boucheul du XVIIIe siècle avec une porte monumentale. La clé pendante est chargée d’un écu. Les jambages sont terminés par des pilastres à chapiteaux à boules.
Place Saint–Jean
Ancienne porte de ville. Demeures des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, coiffées d’amples toitures à la Mansart et pourvues de lucarnes à la capucine. Quatre d’entre elles attirent plus particulièrement l’attention :
L’hôtel du Theil ou Dutheil de La Rochère au numéro 4 (siège du directoire du district du Dorat pendant la Révolution)
Identifiée par erreur comme la maison de Claude de La Pouge, elle est réalité construite en 1654 à l'emplacement de plusieurs "masures". Son commanditaire est Joseph Philippes de La Rivallerie, lieutenant criminel de la Sénéchaussée. Elle est surtout habitée par son neveu Jean Philippes, chanoine qui y fait de nombreux remaniements en 1699.
À l'angle nord-ouest, une échauguette repose sur une poivrière en granit. La toiture en bardeaux de châtaignier est surmontée d'un épi de faîtage en cuivre. Trois fenêtres de guet sont toujours visibles. La porte est valorisée par un chapiteau ionique surmonté d'une urne portant un pot à feu garni de draperie royale. Au-dessus de la porte, un oculus ovale, surmonté d'une console à feuilles d'acanthe.
Le carmel du Dorat fut fondé le . La chapelle a été consacrée le . Dans les jardins subsiste encore la tour Saint-Antoine, vestige des remparts de la ville.
L’hospice de Notre-Dame-de-la-Consolation[42] a été fondé par la famille Robert, sur sa propriété de Grandchamp, le long de la route de Droux, pour y héberger des vieillards. Construit entre 1880 et 1885, il comprend une chapelle centrale et deux pavillons symétriques de deux niveaux et cinq travées, au nord celui des femmes, au sud celui des hommes. La chapelle, monument historique depuis le , suit un plan en croix latine. L'intérieur est voûté d'ogives en calcaire sur piliers à chapiteaux sculptés. Les vitraux, datant de 1885, représentent la Sainte Famille, les saints patrons des fondateurs, saint Israël et saint Théobald, ainsi que la Nativité et la Passion du Christ. Les deux pavillons, dont les façades et toitures sont inscrites à l’inventaire, sont caractérisés simplement crépis. L’intérieur a été en partie modifié pour permettre l'habitation.
Domaine d'Escurat.
La fuite en Égypte. Vitrail de la collégiale. Didron, 1880.
Le portail de la collégiale Saint-Pierre.
La Porte Bergère.
La collégiale.
Couvent du Carmel
la chapelle du cimetière
la chapelle des Sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde
Deux écus accolés:
(1) D'azur à trois fleurs de lis d'or,à la bande de gueules chargée de trois léopards d'argent.
(2) D'azur à deux clefs d'argent passées en sautoir et cantonnées de quatre fleurs de lis.
Un timbre postal, d'une valeur de 1,45 franc, représentant la collégiale du Dorat a été émis le [45].
Voir aussi
Bibliographie
Histoire du Dorat par Henri Aubugeois de La Ville du Bost (1880), réimpression chez Res Universis (1992)
Histoire de l'église du Dorat, par Charles Blanchaud, Le Dorat, 1918.
Guillaume Lavaud, Le dossier hagiographique des saints Israël et Théobald du Dorat, “ Saint Israël,chanoine de l’An Mil - Etablissements canoniaux, pouvoir épiscopal et seigneuries laïques au temps des premiers Capétiens, Limousin et royaume de France ”, colloque international organisé par l'Université de Limoges et le CRIHAM, Nov 2014, Limoges-Le Dorat, France, éd. Lavaud, 2020 hal-02557458
L'église du Dorat, par René Fage, Paris, 1921
La collégiale du Dorat, par l'abbé Philippe Schneider, 1980.
Le Doraten Basse-Marche, par Michel Courivaud, Le Livre d'histoire-Lorisse (2004).
Le Dorat, capitale de la Basse-Marche, par l'Abbé P.E. Rougerie, Librairie Surenaud, 1865.
Le Dorat à travers son passé, par J. Nouaillac, Editions Marcel Brulé, 1932.
Les Ostensions de 1883 au Dorat, par le Comte Alfred de La Guéronnière, aux Librairies religieuses.
Les Ostensions de 1911 au Dorat, Compte-rendu, Librairie Surenaud.
Les prêtres du Dorat martyrs et confesseurs de la foi pendant la révolution, Librairie Surenaud, 1925.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[17].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Marcel Villoutreix, Les noms de lieux du Limousin, 2002, p. 188 (Travaux d'Archéologie Limousine, supplément n° 6).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )