Lors de la mort du comte Aymon de Savoie, il n'obtient rien[7]. Fâché, il remet en cause l'accord traitant de la petite région de Canavais et sa capitale Ivrée, située en Piémont[7], qui correspond à l'un des passages des Alpes. Il se révolte avec le soutien des familles ennemies des Savoie, les Visconti de Milan, le marquis de Saluces et les Routiers[7]. Il taxe les produits en provenance de la Savoie et fait même « exécuter deux officiers du comte venus le citer à comparaître »[7]. Il conteste également l'autorité du comte Amédée VI de Savoie, qui le capture à Pignerol, et lui confisque tous ses biens en Piémont. Ceux-ci lui sont rendus à la suite d'un traité, le [4],[7]. Le comte l'oblige à se remarier en troisièmes noces avec Marguerite de Beaujeu[7].
Il établit son testament le [4]. Il reconnaît pour héritiers ses deux fils, issus de son dernier mariage[7].
Jacques de Savoie meurt au cours du mois de , à Pignerol[5],[6], le site MedLands donne le jour du 14[4].
Famille
Jacques de Savoie se marie trois fois, avec Béatrice d'Este, puis Sibylle del Balzo et Marguerite de Beaujeu[3],[4].
Il épouse en secondes noces, le , Sibylle († 1362)[6], fille de Raymond, seigneur des Baux. Ils ont un fils Philippe. Ce dernier succède à son père sous le nom de Philippe II.
De nouveau veuf, il se remarie le avec Marguerite (1346 † 1402)[7], fille d'Édouard Ier, seigneur de Beaujeu, et de Marie de Thil. Ils ont:
↑La principauté est connue sous ces deux noms, Samuel Guichenon[1] et certains historiens de la Savoie ultérieurs[2] ont cru à tort qu'il s'agissait de deux principautés distinctes. Par ailleurs, Samuel Guichenon donne pour titre comte de Piémont[1].
↑Léon Kern, Études d'histoire ecclésiastique et de diplomatique, Payot, Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, Lausanne, 1973, 221 pages, p. 6.
↑ a et bMarie-José de Belgique, La maison de Savoie : La maison de Savoie : Les origines. Le Comte Vert. Le Comte Rouge, vol. 1, Paris, A. Michel, , 425 p., p. 112.
↑ abcdefg et h(en) Charles Cawley, « Jacques de Savoie », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), 2006-2019 (consulté en ).
↑ a et bLouis de Mas Latrie, Les Princes de Morée ou d'Achaïe : 1203-1461, Venise, , p. 13.
↑ ab et cGustave Léon Schlumberger, Ferdinand Chalandon, Adrien Blanchet, Sigillographie de l'Orient latin, P. Geuthner, , 281 p. (lire en ligne), p. 189-190.
Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 328-333..