Après le baccalauréat, Jacques de Guillebon ne poursuit pas d'études et n'obtient pas d'autre diplôme[1].
Carrière professionnelle
Collaborateur de la revue littéraire proche de l'Action françaiseImmédiatement, Jacques de Guillebon en est le rédacteur en chef de 2002 à 2005, année où la revue cesse de paraître[2],[3].
En 2005, son premier essai, Nous sommes les enfants de personne, préfacé par Chantal Delsol, est remarqué à l'occasion d'un passage télévisé chez Thierry Ardisson[4].
Il est un temps[Quand ?] éditorialiste de la revue Permanences et chroniqueur de Témoignage chrétien (la rédaction a rompu avec lui à la suite de ses positions sur le mariage pour tous).
Directeur délégué du mensuel catholique La Nef de 2005 à 2009, il quitte ensuite ces fonctions pour y devenir éditorialiste[5]. Il rejoint la rédaction du magazine Causeur et apporte des manuscrits aux éditions du Cerf[6].
De 2009 à 2010, il travaille pour l'ancien quotidien gratuit Direct Soir[7].
Le 20 juin 2022, Jacques de Guillebon est démis de ses fonctions de directeur de la rédaction de L'Incorrect par Laurent Meeschaert, en raison d'une position trop critique vis-à-vis de la stratégie d'Éric Zemmour durant les présidentielles et les législatives 2022[15]. Laurent Meeschaert ayant lui-même été candidat de Reconquête ! dans la 4e circonscription de l'Oise en juin 2022[16].
Prises de position
Il a participé aux manifestations contre le sommet européen de Bruxelles en 2001 et de Barcelone en 2002[17]. Il soutient Julien Coupat et le « groupe de Tarnac », ce qui, selon la journaliste Pascale Tournier, illustrerait « les liens qui peuvent exister entre les nouveaux conservateurs et une certaine gauche »[18].
En , il s'oppose aux manifestations devant le Théâtre de la Ville qui demandent le retrait de la représentation d’une pièce de Romeo CastellucciGolgota picnic et Sur le concept du visage du fils de Dieu. Il est pris pour cible par les nationalistes catholiques, comme Bernard Antony, qui lui décerne ironiquement le Prix Dolorès Ibarruri.
À l'occasion de débats sur le mariage pour tous, il indique : « L’homosexualité est un désordre : un désordre mental, comportemental, moral, social, un désordre sentimental, un désordre amoureux. L’homosexualité est un mal, un mal social, un mal spirituel, un mal existentiel, et rien ne nous empêchera de le penser et de le dire. » À la suite de ces propos, les médias La Vie et Témoignage chrétien mettent fin à sa collaboration[1].