Jacques de Challant ou Jacques de Challant-Aymavilles (né en 1414, mort le ) (italianisé en Giacomo di Challant) est un noble valdôtain appartenant à la maison de Challant issu de la lignée des Challant-Aymavilles qui fut le 2e comte de Challant.
Il est nommé Podestat de Verceil () puis châtelain et gouverneur de la cité () mais il est disgracié la même année pour avoir participé à un conjuration contre les favoris cypriotes de la duchesse de Savoie Anne de Lusignan. Il se réfugie auprès de LouisDauphin de France, le parrain de son fils et héritier, dont il était le capitaine d'Armes depuis 1442 et qu'il accompagne dans plusieurs expéditions militaires [1]. Jacques de Challant rentre rapidement dans les bonnes grâces du duc de Savoie en renonçant à ses charges à Verceil.
Le duc Louis tranche finalement en sa faveur dans le conflit qui l'oppose avec d'autres membres masculins de sa famille à sa cousine Catherine de Challant pour la succession de son père François 1er comte de Challant. Il reçoit le titre de 2e comte de Challant et Pair du duché d'Aoste par lettre patente le . Catherine le 17 décembre suivant et sa sœur Marguerite doivent renoncer en sa faveur à leurs droits et il obtient également les seigneuries de Graines (avec Saint-Martin, Ayas, Brusson, Gressoney et sa vallée, Surpierre, IssogneChâtillon et Verrès) conjointement avec son frère Guillaume de Challant le .
Toutefois Jacques de Challant fait son testament le et il meurt, moins d'un an après, âgé de seulement 45 ans le à Aymavilles et il est inhumé dans le couvent des Cordeliers d'Aoste[2].
Union et postérité
Il épouse le Jeanne Andrevet fille de Philibert Andrevet seigneur de Corsan et de Beaurepaire et d'Antoinette de Coligny, dame de la cour de Savoie dont un fils survivant:
↑ Abbé Joseph-Marie Henry, Histoire populaire, religieuse et civile de la Vallée d'Aoste, Imprimerie valdôtaine, Aoste 1929. 3e édition 1967, p. 197
Source
Abbé Joseph-Marie Henry, Histoire populaire, religieuse et civile de la Vallée d'Aoste, Imprimerie valdôtaine, Aoste 1929. 3e édition 1967, chapitre no 149 « La mort de Jacques de Challant » p. 196-197.