Petit-fils de Georges Feydeau, Jacques Terrane passe son enfance entre le Royaume-Uni et la France, avant de devenir acteur et d'obtenir la citoyenneté américaine, grâce au remariage de son père avec une américaine.
En vacances à Cassis au moment de la déclaration de la guerre, ils rejoignent Paris, où Jacques Terrane tente en vain de s'engager. Souffrant de problèmes pulmonaires, il est déclaré inapte à trois reprises par l'armée française. Sa connaissance de l'anglais lui permet cependant de servir comme officier de liaison auprès des troupes britanniques.
Désireux de participer à la campagne de Norvège, il fait croire qu'il parle norvégien, ce qui lui vaut d'intégrer le corps expéditionnaire du général Béthouart dans la Légion étrangère. Là, il se distingue en assurant le débarquement des munitions d'un petit bateau pris sous le feu de l'ennemi.
L'un des premiers à passer en Syrie le 8 juin, il vient d'obtenir la reddition d'une unité vichyste le 18 juin quand, rejoignant les lignes françaises libres à moto, il est abattu dans le dos.
Son demi-frère, Philippe Keun, également engagé dans la Légion étrangère en puis comme agent de l'Intelligence Service, a été pendu au camp de Buchenwald en .