Il achète, avec son père et son épouse, l’île Tristan, en 1911. Le couple en ont fait un lieu de villégiature pour artistes, notamment parisiens. L'île restera dans la famille jusqu'en 1995[6],[7].
De à , il dirige le théâtre de la Renaissance en duo avec son épouse la comédienne Cora Laparcerie[3], ce qui l’amène à se battre en duel, le , à Neuilly-sur-Seine, contre l'écrivain Pierre Frondaie à la suite d'une dispute entre leurs épouses, devant plus de cent témoins[8]. En , un autre duel l’oppose, au sujet de la taxe sur les billets de théâtre gratuits, au duc de Camastra[9], à l’issue duquel ce dernier est blessé, l’épée de son adversaire s’étant enfoncée de trois centimètres dans l’avant-bras[10].
Mobilisé comme officier de réserve en 1914, il passe dans l'aviation en 1915 et sert dans une escadrille de bombardement. Il est blessé en combat aérien et son avion abattu entre les lignes à l'armée d'Orient en mars 1916. Il est décoré de la Légion d'honneur à titre militaire en 1918[11].
En 1930, il traduit de l'allemand la pièce de théâtre L'Affaire Dreyfus (Die Affäre Dreyfus) de Wilhelm Herzog(en) et Hans Rehfisch(en) créée en Allemagne en 1928-1929 (la traduction est publiée chez Albin Michel en 1931). Elle est représentée de février à mars 1931 au théâtre de l’Ambigu, et déclenche une vive réaction parmi les militants de l'extrême droite ; les camelots du Roi en interrompent les représentations[12],[13]. Sur une affichette oblongue relative à la pièce, le nom de Cora Laparcerie apparait.
Il est inhumé avec Cora Laparcerie dans la chapelle familiale sur l'Île Tristan, où les ont rejoints leur fils François (1902-1981) et leur fille Jacqueline dite Miarka (1912-1956)[15].
Œuvres
Théâtre
La Reine de Tyr, drame en quatre actes et en vers, théâtre Maguéra, .
↑Albert Soubies et Jean Paul Milliet, Almanach des spectacles : continuant l’ancien Almanach des Spectacles (1752 à 1815), vol. 31-32, Paris, Librairie des Bibliophiles, , 140 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 131.
↑Ludovic Le Signor, « Le Retour de Cora grâce à la passion de Pierre », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Pierre Cassou, qui collectionnait Cora Laparcerie, est décédé », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) « Wounds His Enemy In A French Duel : Richepin Fights Frondaie Over a Quarrel Between Their Wives », New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
↑Archives nationales, « Notice c-235400 », sur Base Léonore, 1918-07-1913 (consulté le ).
↑Société littéraire des amis d’Émile Zola, Cahiers naturalistes, Paris, Société littéraire des amis d'Émile Zola, (ISBN978-2-91201-207-4, lire en ligne), chap. 76, p. 158.
↑Jean-Claude Caron et Annie Stora-Lamarre, Hugo politique : actes du colloque international de Besançon (11-13 décembre 2002), Besançon, Presses Univ. Franche-Comté, , 309 p., 24 cm (ISBN978-2-84867-083-6, OCLC879189500, lire en ligne), p. 228.