Le , il fut élu député du collège de département de la Seine[1]. Il soutint le ministère Martignac puis entra dans l'opposition constitutionnelle à l'avènement du ministère Polignac et signa l'adresse des 221.
D'abord hostile aux Trois Glorieuses, il ne tarda pas à se résigner devant le fait accompli et se rallia à la monarchie de Juillet, siégeant parmi les conservateurs ministériels. Avec le soutien du roi, il fut réélu député dans le 2e arrondissement de Paris successivement le en remplacement de Jacques Laffitte qui avait opté pour Bayonne[2], le [3], le [4], le [5], le [6].
À la Chambre des députés, il s'occupa particulièrement de questions financières, parla sur les douanes (1835), fut rapporteur du budget des cultes (1836) et du budget des dépenses (1838), combattit le remboursement des rentes (1839), prononça des discours sur l'organisation des tribunaux de commerce, sur la prorogation du privilège de la Banque de France, sur les sucres, sur les chemins de fer, contre le droit de visite (1842), sur les patentes, sur les caisses d'épargne, fut rapporteur du projet sur la conversion des rentes et conclut contre la proposition (1846). Il vota pour la dotation du duc de Nemours, pour les fortifications de Paris, pour le recensement, pour l'indemnité Pritchard, contre les incompatibilités, contre l'adjonction des capacités.
Il passait pour le parangon de l’affairisme bourgeois. Selon Victor Hugo, Louis-Philippe aurait déclaré : « M. Guizot n’a pas peur de l’opposition, ni de la presse, ni des radicaux, ni des carlistes, ni des dynastiques, ni des cent mille hurleurs des cent mille carrefours de France, il a peur de Jacques Lefebvre. Que dira Jacques Lefebvre ? »[7].
Non réélu aux élections du [8], il quitta la vie politique[9].