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Jacques Augustin de Silvestre est le fils de Nicolas Charles de Silvestre (1699-1767), écuyer[1], et de Charlotte Madeleine Le Bas (1700-1770), première femme de chambre de Madame Élisabeth.
Il commence à dessiner dès son plus jeune âge, et plutôt bien, puisqu'il est jugé apte en 1734 pour donner des leçons de dessin aux pages du roi. D'un caractère doux, il sait se faire aimer de ses jeunes élèves, ce qui décide son père, à la suite de problèmes de santé, à lui confier les leçons de dessin des Enfants de France en 1767, élèves dont il avait la charge depuis 1738. Il avait entre-temps contracté un mariage en avril 1751 avec Anne-Marie Besnard[2] qui mourut sans avoir eu d'enfant en 1755, alors qu'il était à Rome pour finir sa formation. Il rentra d'Italie avec une maladie de poitrine. Madame Adélaïde, et Madame Victoire l'entourèrent de tous leurs soins l'invitant à boire du lait. Retrouvant la santé, il se remaria en mars 1757 avec Marie-Louise Haudigué[3], sa cousine qui mourut en 1760 sans enfant.
Remarié pour la troisième fois le à Versailles avec Anne Françoise Louise Férès[4], dont le père était valet de chambre du roi Louis XVI, ils eurent deux enfants : Augustin François de Silvestre (1762-1851), baron, et Anne Charlotte Sophie de Silvestre (1764-1799), épouse Augustin de Bonnard. Cette dernière épouse le laissa de nouveau veuf en 1764.
Sa collection comprenait un ensemble d'œuvres attribuées à Chardin : Portrait de Chardin en bonnet de nuit, et robe-de-chambre et des lunettes sur le nez (pastel, 1771) ; Portrait de Françoise-Marie Pouget (pastel, 1775) épouse de Chardin ; Intérieur de cuisine (Charles-Nicolas Cochin a gravé cette composition sous le titre La Fontaine) ; Le Retour du marché ; La Récureuse ; La Tricoteuse ; Le Dessinateur, ces deux dernières œuvres étant connues à l'époque par les deux estampes qu'en fit Jean-Jacques Flipart. Deux tableaux de natures mortes représentant Deux oiseaux morts, un jambon et d'autres objets posés sur des tablettes ; deux natures mortes : Pommes, pêches, raisins, poires, noix, Une théière et une bouteille de liqueur ; deux autres tableaux avec un panier de prunes, une corbeille de raisins, et d'autres fruits ; trois tableaux comportant des poissons, des fruits, des ustensiles de ménage et autres objets[8].
↑François-Léandre Regnault-Delalande, Catalogue raisonné d'objets d'art du cabinet de feu M. de Silvestre, ci-devant chevalier de l'ordre de Saint-Michel et maître à dessiner des enfants de France, 1810, p. 4-5.
↑Dont 970 pièces classées sous le no 1131 qualifiées plus tard par Henri Delaborde de spécimens précieux de l'art du XVe siècle.
↑Laurence Le Cieux, « catalogue des oeuvres », dans Anne-Claire Ducreux, Face à Face, Paris, Somogy Editions d’art, (ISBN2-85056-332-3), p. 138
Annexes
Sources
François-Léandre Regnault-Delalande, Catalogue raisonné d'objets d'art du cabinet de feu M. de Silvestre, ci-devant chevalier de l'ordre de Saint-Michel et maître à dessiner des enfants de France, 1810.
Bibliographie
Ernest et Hippolyte Daniel, Biographie des hommes remarquables du département de Seine-et-Oise, depuis le commencement de la monarchie jusqu'à nos jours, Chaignet, 1832.
Gisèle Lambert, Quattrocento-début cinquecento. Inventaire de la collection du département des estampes et de la photographie, Paris, Éditions de la Bibliothèque nationale de France, 2015, p. 44.