Jacopo Coppi se forme auprès de Michele Tosini et participe avec lui à la décoration funèbre des obsèques solennelles de Michel-Ange à Florence en 1564.
Il s'inscrit en 1571 à l'Académie du dessin de Florence récemment instituée. Il fait partie des nombreux assistants de Giorgio Vasari, participant entre autres à la décoration du studiolo de François Ier au palazzo Vecchio, pour lequel il peint L'Invention de la poudre et un tondo ovale représentant Alexandre le Grand recevant l'hommage de la famille de Darius, remplaçant ainsi une œuvre de Carlo Portelli que Vincenzo Borghini avait trouvée peu réussie[1]. Coppi jouit d'un certain statut au sein du cercle de Vasari et avec des artistes tels que Naldini, le Stradano, Vasari lui-même, Allori et Santi di Tito, il est appelé à refaire les retables des principales basiliques florentines, à la suite du concile de Trente (à partir du 1565), comme à Santa Maria Novella (La Prédication de saint Vincent Ferrier et le Rédempteur (1573-1574), pour Pandolfo Attavanti) et à Basilique Santa Croce de Florence (Ecce Homo (1576), pour Andreuolo Zati)[2].
↑(it) Caterina Spada, Il miracolo del crocifisso di Beirut nella pala di Jacopo Coppi, in Il Carrobbio, Rivista di studi culturali, anno XV, ed. Luigi Parma, Bologne, 1989, pp.325-333, ISSN 0392-3347
(it) Alessandro Nesi, Contributi alla Cronologia e alla Ritrattistica di Jacopo Coppi, in Arte Cristiana, septembre-.
(it) AA. VV., Il Cinquecento a Firenze, Mandragora, Florence, 2017.
(it) Caterina Spada, Il miracolo del crocifisso di Beirut nella pala di Jacopo Coppi, in Il Carrobbio, Rivista di studi culturali, anno XV, ed. Luigi Parma, Bologne, 1989, pp.325-333, ISSN 0392-3347