Ses travaux en élastographie quantitative sont à l'origine de la société internationale d’imagerie médicale « SuperSonic Imagine » (visitée par Nicolas Sarkozy en 2009[3]) siégeant à Aix-en-Provence et dont il est cofondateur et directeur du département ultrasons[4].
Travaux
Élastographie quantitative: avec l'équipe de Mathias Fink, il a développé une technique d'échographie ultrarapide (5 000 images par seconde contre 50 en échographie classique) pour mesurer l'élasticité du tissu biologique[5] dans un organe. Cette méthode d’élastographie quantitative permet une mesure absolue en unités de pression (kilopascals) de l'élasticité tissulaire, elle-même directement corrélée avec la vitesse de propagation d'une onde de cisaillement (onde générée et vitesse calculée dans le tissu au moyen de l'échographe ultrarapide). L'ensemble permet de fournir des indications diagnostiques de bénignité ou malignité des tissus à risque dans le cadre du dépistage du cancer, tel que celui du sein[6],[7] ou de la prostate.
L'imagerie échographique ultrarapide et son application à l'étude de la viscoélasticité du corps humain, thèse de doctorat en sciences physiques, sous la direction de Mathias Fink, Université Paris-Diderot, 2004.
↑(en) Jérémy Bercoffet al., « Supersonic shear imaging: a new technique for soft tissue elasticity mapping », IEEE Transactions on Ultrasonics, Ferroelectrics and Frequency Control, vol. 51, no 4, , p. 396-409 (lire en ligne)
↑(en) Andrew Evanset al., « Quantitative shear wave ultrasound elastography: initial experience in solid breast masses », Breast Cancer Research, vol. 16, no 6(R104), , p. 1-11 (lire en ligne)
↑(en) David Cosgroveet al., « Shear wave elastography for breast masses is highly reproducible », European Radiology, vol. 22, no 5, , p. 1023-1032 (lire en ligne)