En Erdélyi sert à l’état-major de la 6e armée puis, en août, dans celui de la 9e armée. En octobre il commande la 14e division de cavalerie, en mai la 2e division de cavalerie de la Garde. En 1915 il reçoit une épée de Saint-Georges et est promu en au rang de lieutenant-général. En novembre de la même année il commande la 64e division d’infanterie, à partir du le 18e corps d’armée. En juin-juillet il commande la 11e armée et participe à l’offensive Kerenski en Galicie contre les troupes allemandes et austro-hongroises. Après des succès initiaux, la contre-offensive allemande met en déroute l’armée russe, dont de plus en plus d’hommes adhèrent aux idées pacifistes et révolutionnaires (anarchistes, socialistes ou communistes).
En il rejoint avec les autres généraux la région du Don pour y œuvrer à la formation de l’armée des volontaires. Il participe à la première campagne du Kouban. De janvier à il est le représentant de l’armée des volontaires auprès du gouvernement du Kouban. En mars- il commande une brigade de cavalerie qui s’illustre lors des combats autour d’Ekaterinodar. De mai à août il commande la première division de cavalerie de l’armée des volontaires.
En janvier 1919 il est chargé d’établir le contact avec le commandant britannique Lionel Dunsterville puis, en , il remplace le général Lyakhov comme commandant des forces du Terek-Daghestan. En il devient le commandant en chef des troupes du Caucase du nord, en il est versé dans la réserve des Forces Armées du Sud de la Russie.
L’exil
En 1920 Erdélyi émigre en France où il travaille comme garde du corps et chauffeur. Il participe aux activités de l’union générale des combattants russes. En 1937 il est nommé responsable de la commission d’enquête chargée de la trahison de Nikolaï Skobline. Le la commission remet son rapport concluant à la culpabilité de Skobline.
Zalesski K.A., Kto byl kto v Pervoj mirovoj vojne. Moscou, 2003.
Routytch N.N., Biografičeskij spravočnik vysših činov Dobrovol’českoj armii i Vooružennyh Sil Ûga Rossii: Materialy k istorii Belogo dviženiâ. Moscou, 2002.