Il est le fils de Jean Baptiste Louis Garnier, lieutenant, et de Marie Julie Jolly. Il épouse en 1869, Joséphine Louise Lebaudy (1840-1903) avec qui il a un fils, Louis Joseph Théodule Garnier né en 1870.
Il participe ensuite à la campagne de Crimée. Chef de bataillon en 1854, il commande en 1855 le 5e bataillon de chasseurs à pied et se distingue lors de l'attaque infructueuse de la tour de Malakoff le 18 juin 1855 au cours de laquelle il est blessé six fois. Il est cité à l'ordre de l'armée et promu officier de la Légion d'honneur le 25 juin. En septembre, il prend le commandement du bataillon à pied de la Garde impériale de l'armée de Crimée.
Expédition du Mexique (1862-1865)
Il est promu lieutenant-colonel en 1857 puis colonel en 1860. A la tête du 51e RI en 1862, il se distingue à plusieurs reprises durant la guerre du Mexique, entre décembre 1862 et décembre 1865, où son régiment voit son drapeau décoré de la croix de la Légion d'honneur. Il est lui-même gravement blessé d'un coup de biscaïen devant Puebla en mars 1863 ; il est fait commandeur de la Légion d'honneur en juin et nommé général de brigade le .
Il est ensuite placé à la tête de la 8e DI de 1874 à 1877, élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur, puis reçoit le commandement du 8e corps d'armée à Bourges
de 1878 à 1880.
Dernières années
Placé en disponibilité en 1880, il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le .
Admis à la retraite en février 1882, avec 48 ans de service effectif, dix-huit campagnes, huit blessures, et cinq citations à l'ordre de l'armée, il laisse le renom d'un brave soldat et d'un chef intelligent et plein de décision.
Il meurt le à Paris. Ses obsèques sont célébrées à Saint-Augustin et son corps inhumé dans sa commune natale.
↑Archives de Paris, État-civil numérisé du 8e arrondissement, registre des décès de l'année 1892, acte no 2044 du 19 novembre 1892. Époux de Joséphine-Louise Lebaudy, le général est mort la veille à son domicile situé au no 91 rue de Monceau.
Bibliographie
Sources contemporaines
Nécrologie : Le général Garnier, dans la Revue de Champagne et de Brie, Arcis-sur-Aube, 1892, t.5, pp.111-113.Lire en ligne.
Nécrologie : Le général Garnier, dans La nouvelle revue, 1892, pp. 804-807.Lire en ligne.
Sources modernes
Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Garnier, Isidore Théodule » in Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN978-2-35077-135-9).