Isabelle de Beauvau-Craon ou Isabeau de Beauvau-Craon (vers 1436–1475) est une femme noble française, de la famille de Beauvau, dame de Champigny et de la Roche-sur-Yon, comtesse de Vendôme par son mariage. Elle est la trisaïeule de Catherine de Médicis ainsi que du roi de France Henri IV (c'est à ce titre que la famille de Beauvau a obtenu le titre de cousin du Roi, réservé aux rares familles ayant une alliance avec la Maison de France, par Louis XIV, puis officiellement par Louis XV en 1739[1],[2]).
Famille et descendance
Isabelle est le seul enfant du mariage du comte Louis de Beauvau-Craon (1409-1492)[3],[4] et de sa première épouse, Marguerite de Chambley, de noblesse lorraine[5].
Elle a occupé une place importante à la cour de René d'Anjou[5] ; son nom apparaît ainsi avec celui de sa mère et celui de Yolande d'Anjou dans un recueil manuscrit de poèmes d'Alain Chartier offert à Marie de Clèves[6].
Elle fut marraines de Louis d'Orléans futur Louis XII[7].
↑Guy Antonetti, « Les princes étrangers », dans État et société en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Mélanges offerts à Yves Durand, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2000, p. 57 Lire en ligne.
↑Bougler, « Les écussons angevins au musée de Versailles. Beauvau », dans Revue de l'Anjou, 1853, p. 45-64 Lire en ligne.
↑Pierre Méchineau, Louis de Beauvau (sénéchal d'Anjou, 1409-1462), Maulévrier, Hérault, 1984, 171 p. (ISBN2-903851-05-0).
↑ a et bGabriel Bianciotto, Le roman de Troyle, Rouen, Publications de l'Université de Rouen, 1994, p. 212-215 Lire en ligne.
↑Pierre Champion, « Un "liber amicorum" du XVe siècle : notice d'un manuscrit d'Alain Chartier ayant appartenu à Marie de Clèves, femme de Charles d'Orléans (Bibl. Nat., ms. français, 20026) », dans Revue des bibliothèques, vol. XX, 1910, p. 320-336.
↑Didier Le Fur, Louis XII : Un autre César, Saint-Amand-Montrond, coll. « LAR Perrin », , 329 p. (ISBN2-262-01563-5, lire en ligne), p. 11-13 ; 24.
Laurent Bidet, « La noblesse et les princes d'Anjou. La famille de Beauvau », dans La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Âge, École française de Rome, 2000, p. 1000-1027.