L’Institut d’études politiques (IEP) de Toulouse ou Sciences Po Toulouse, est un établissement français d'enseignement supérieur et de recherche, fondé à Toulouse en 1948.
Sciences Po Toulouse est accessible grâce à un concours commun avec six autres IEP[4] ouvert chaque année aux bacheliers de l'année en cours et à ceux de l'année précédente.
Le conseil d'administration (CA) est « chargé entre autres d'approuver le contrat d'établissement, de voter le budget et d’approuver les comptes, les accords et conventions, et d’adopter le règlement intérieur »[17].
Présidents du Conseil d'administration :
1971-1999 : Raymond Guitard[9], inspecteur général de l'équipement, diplômé de la première promotion de l'établissement (promo 1950)[18].
Depuis 2023 : Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région Occitanie en charge de l’Enseignement supérieur[26] et ancienne élève de l'établissement (promo 2003 de la Prép’ENA[27])
Directeurs
1948-1954[9] : Paul Couzinet (Professeur de droit public)
1995-2000[28] : Christian Hen (maître de conférences en droit public, diplômé de l'établissement, promo 1967)[29],[30]
2000-2010 : Laure Ortiz (professeure agrégée des universités en droit public)[31]
2010-2016 : Philippe Raimbault (docteur en droit public, professeur des universités, diplômé de l'établissement, promo 1995)[32],[33]
2016-2021 : Olivier Brossard (docteur en économie, professeur des universités)[34]
Depuis 2021 : Éric Darras (professeur agrégé en science politique)[35]
Enseignement
Formations
En 2019, Sciences Po Toulouse accueille 1412 étudiants en formation initiale (dont 13 % d’internationaux et 61 % de filles) et 169 en formation continue, avec 56 enseignants-chercheurs et 300 chargés d’enseignement vacataires[1].
Le cursus principal de Sciences Po Toulouse s'étale sur cinq ans et s'articule en trois étapes[36] :
La troisième année est consacrée à la mobilité thématique (stages, études dans une université à l'étranger...) ou à la préparation d'une licence d'administration publique.
Les deux dernières années sont équivalentes à celles du master (M1 et M2)
Pour conférer le grade de master dans le cadre de la réforme dite du LMD, le diplôme de Sciences Po Toulouse est passé en quatre ans en 2003[9] puis en cinq ans en 2008[9].
Par ailleurs, Sciences Po Toulouse propose d'autres formations, notamment pour préparer aux concours administrations via le Centre de préparation à l'administration générale depuis 1976[9] et le Centre de préparation à la Haute fonction publique depuis 2000[9].
Admission
L'admission au diplôme en cinq ans se déroule via un concours commun avec six autres IEP ouvert chaque année aux bacheliers de l'année en cours et à ceux de l'année précédente[4]. À la suite de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le réseau Sciences Po annule son concours commun, au profit d'une sélection par dossier pour la rentrée universitaire 2020-2021[37].
D'après les chiffres issus de Parcoursup 2023, Sciences Po Toulouse obtient un taux d'admission de 13 %.
Depuis , l'admission est aussi possible en quatrième année (M1), après au moins une licence dans le domaine des sciences sociales[38].
Laboratoire des sciences sociales du politique (LaSSP)[41], créé en 2001[9]
Laboratoire d’étude et de recherche sur l’économie, les politiques et les systèmes sociaux (LEREPS)[42], intégré en 2016[9]
Programme d'égalité des chances
À la suite de la loi du pour l'égalité des chances, Sciences Po Toulouse développe le programme Dynamiques de l’Innovation Sociale et Politique (DISPO). Le programme, labellisé Cordée de la réussite en 2008 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[43], s’inscrit dans la politique de démocratisation nationale du réseau des sept IEP de région sous l’égide du programme PEI (Programme d'études intégrées)[44].
Associations étudiantes
Plusieurs associations étudiantes et syndicats animent la vie étudiante de l'établissement[45].
Parmi elles, Cactus organise, depuis sa création en 2004[46], des conférences, des débats et des simulations, en présence de personnalités publiques, d'universitaires et d'élus, notamment Benoît Hamon[47] puis Christiane Taubira[48] en 2017 et Laurent Fabius en 2019[49].
L'IEP de Toulouse est le premier institut d'études politiques à s'être doté d'une cellule d'insertion professionnelle permettant à l'établissement de proposer un maximum d'offres d'emploi à ses étudiants[50].
Association Sciences Po Toulouse Alumni
Créée en 1957, Sciences Po Toulouse Alumni, l'association des diplômés de Sciences Po Toulouse, structure le réseau des diplômés de l'établissement : elle fédère « les anciens étudiants afin de renforcer les liens entre diplômés, constituer un réseau d’entraide et concourir à la promotion de Sciences Po Toulouse »[51]. L'association est notamment présente à la cérémonie de remise des diplômes[52].
Nom de promotion
Depuis la promotion 2006, les étudiants de Sciences Po Toulouse choisissent un nom pour leur promotion à la fin de leur quatrième année[53],[54],[55].
↑François Leblond et Renaud Leblond, Emile Boutmy, le père de Sciences Po, Anne Carrière, , 229 p. (ISBN978-2-84337-698-6 et 2-84337-698-X).
↑Décret no 89-902 du 18 décembre 1989 relatif aux instituts d'études politiques dotés d'un statut d'établissement public administratif rattachés à une université, (lire en ligne).
↑ abcdefghij et kSciences Po Toulouse, 1948-2018 : Sciences Po Toulouse fête ses 70 ans, 3e trimestre 2018, 92 p., p. 90-91
↑Annuaire des diplômés : Édition du cinquantenaire 2007-2009, Association des diplômés de l'Institut d'études politiques de Toulouse, 3e trimestre 2009, 488 p., p. 223
↑Le Parefeuille, « Christian Hen », sur www.le-parefeuille.com (consulté le )
↑Annuaire des diplômés : Édition du cinquantenaire 2007-2009, Association des diplômés de l'Institut d'études politiques de Toulouse, 3e trimestre 2009, 488 p., p. 154