Elena Guerra naît à Lucques le dans une famille pratiquante. Au cours d'une longue maladie, elle en profite pour étudier les Pères de l'Église et la Bible, cela approfondit sa vie intérieure et elle s'engage dans un groupe d'amitié spirituel puis pour les Filles de Marie(it).
En , elle se rend à Rome pour assister à une session du concileVatican I ; ce pèlerinage la confirme dans sa décision de vie religieuse puis l'année suivante, elle commence un essai de communauté féminine avec des amies, qui donne lieu en 1882 à la fondation de la congrégation des Sœurs de sainte Zita pour l'éducation de la jeunesse. Elle a comme élève sainte Gemma Galgani et pour confesseur MgrGiovanni Volpi dont la cause a été ouverte en 1941.
Contact avec le pape
Hélène se sent de plus en plus poussée à diffuser la dévotion au Saint-Esprit dans l'Église et dans ce but écrit plusieurs fois au pape Léon XIII pour l'exhorter à inviter les chrétiens à cette dévotion, le pape répond à sa demande et publie en 1895 le bref apostoliqueProvida Matris Caritate qui encourage les fidèles à faire une neuvaine à l’Esprit Saint pour l’unité des chrétiens entre les fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte, puis en 1897 une encyclique sur l’Esprit Saint Divinum Illud Munus en rappelant la neuvaine et en précisant que celle-ci devait se faire chaque année.
En , Hélène est reçue en audience par Léon XIII qui l'encourage à poursuivre son action et l'autorise à changer le nom de sa congrégation en Oblates du Saint-Esprit.
La procédure pour la canonisation d'Hélène Guerra débute en 1930 dans le diocèse de Lucques.
En 1953, le papeJean XXIII reconnaît l'héroïcité de ses vertus, et la proclame vénérable. Suite à la reconnaissance comme authentique d'une guérison étant attribuée à son intercession, ce même pape procéda à sa béatification le 26 avril1959, au cours d'une messe solennelle célébrée dans la Basilique Saint-Pierre à Rome. A cette occasion, Jean XXIII définit Hélène Guerra comme "apôtre de l'Esprit-Saint".
Le , le pape François reconnu comme authentique un second miracle attribué à l'intercession d'Hélène Guerra, ouvrant ainsi les portes à sa canonisation. Il s'agit de la guérison totale et instantanée d'un homme atteint d'un traumatisme crânien sévère, en 2010, plongé dans le coma et pour lequel les médecins avaient prit la décision d'interrompre les soins, qui sortit vivant et sans aucune séquelle.