Les Oblates du Saint-Esprit ou institut Sainte-Zita(en latin Oblatarum spiritus sancti, sororum a sancta Zita) est une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical.
Histoire
En 1866, la bienheureuse Hélène Guerra (1835-1914) ressent le besoin de se consacrer à la propagation de la dévotion au Saint-Esprit[1]. Le 9 décembre 1872, elle ouvre à Lucques une école pour filles dédiée à sainte Zita, patronne de la ville. Gemma Galgani sera une de ses élèves[2].
De l'école naît une congrégation religieuse ; le 4 novembre 1882, Hélène et cinq compagnes prononcent leur vœux avec l'approbation de Nicola Ghilardi, archevêque de Lucques. Le 18 octobre 1897, la fondatrice est reçue par le pape Léon XIII, qui encourage son travail et lui permet de changer le nom de la congrégation en Oblates du Saint-Esprit[3].
En 2017, la congrégation comptait 214 sœurs dans 36 maisons[8].
Notes et références
↑Gallagher Patti Mansfield, Comme une nouvelle Pentecôte : Le renouveau charismatique courant de grâce dans l'Église Catholique, Béatitudes, coll. « Pneumathèque », (ISBN9791030601282)
↑(it) Jean-François Villepelée, La follia della croce : Gemma Galgani, Città Nuova, (ISBN9788831152013), p. 34
↑(it) Igino Tubaldo, Una donna coraggiosa : Tra restaurazione e rinnovamento, Effata, (ISBN9788886617420), p. 13 & 58
↑(it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VI, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 619-620
↑Micheline Dumont, Micheline Damont-Johnson, Nadia F. Eid, Johanne Daigle, Les couventines : l'éducation des filles au Québec dans les congrégations religieuses enseignantes, 1840-1960, ed. Boréal, 1986, (ISBN2890521613)
↑André Perraudin, Par-dessus tout la charité : un évêque au Rwanda : les six premières années de mon épiscopat (1956-1962), ed.Editions Saint-Augustin, 2003 (ISBN2880112958)