Cette espèce mesure de 3 à 6 cm[1]. Elle se caractérise par l'éclat de ses couleurs semblable à une fleur blanc-crème et une structure finement adaptée pour le camouflage. Les quatre pattes ressemblent à des pétales de fleurs, imitant celles d'une orchidée[2]. La paire avant dentée étant utilisée, comme chez les autres mantes, pour saisir leur proie. Elle montre un dimorphisme sexuel plus prononcé que toute autre espèce de mante ; les mâles pouvant être moitié moins grands que les femelles[3]. Les nymphes de premier stade imitent les insectes de la famille des Reduviidae, qui avec leur mâchoire puissante en font leur repas[4]. Sa couleur peut varier entre le rose et le brun en fonction de la couleur de l'arrière-plan[5].
Cette mante se déguise en fleur d'orchidée non pour se protéger mais pour mieux piéger ses proies qui viennent sans méfiance butiner leur prédateur[7]. Elle est insectivore, montrant une préférence pour les papillons[8].
↑Collectif (trad. Michel Beauvais, Marcel Guedj, Salem Issad), Histoire naturelle [« The Natural History Book »], Flammarion, , 650 p. (ISBN978-2-0813-7859-9), Mante orchidée page 276
↑Gullan, PJ; Cranston, PS (2010). The Insects: An Outline of Entomology. Wiley (4th edition). p. 370.
↑Gurney, « Praying Mantids », Annual Report of the Board of Regents of the Smithsonian Institution, The Smithsonian Institution, vol. 105, , p. 344–345.
(en) Hugh Bamford Cott, Adaptive Coloration in Animals, Londres, Methuen,
(en) Edward Bagnall Poulton, The Colours of Animals: Their Meaning and Use, Especially Considered in the Case of Insects, Kegan Paul, Trench, Trübner, , 74–75 p.
(en) Frederick R. Prete, The Praying Mantids, JHU Press, , 313 p.