Le genre Hylochoerus et l'espèce Hylochoerus meinertzhageni ont été décrits en 1904 par le mammalogiste britannique Oldfield Thomas (1858-1929)[1],[2].
Maturité sexuelle : femelles à 12 mois, mâles à 3-4 ans
Durée de vie : 12 ans
Les naissances s'étalent de janvier à août, avant la saison des pluies. Avant la mise bas, les femelles quittent le groupe et construisent un nid pour leurs nouveau-nés. Une semaine seulement après la naissance, la femelle rejoint son groupe accompagnée de sa portée. Les jeunes peuvent ainsi être élevés et protégés par l'ensemble de la troupe.
Écologie et comportement
L'Hylochère est une créature craintive et peu facile à observer. Les données sur son comportement en milieu sauvage restent rares. On note toutefois qu'ils sont de mœurs nocturnes et vivent en groupe de six à quatorze individus sous la dominance d'un mâle. Les jeunes mâles forment des groupes satellites de célibataires. Ces animaux peuvent parcourir un territoire de 8 à 12 km par jour.
L'Hylochère doit faire face à une chasse importante et à une réduction continue de son habitat. Cependant, la taille de la population ne semble pas diminuer. La sous-espèce Hylochoerus meinertzhageni ivoriensis est inscrite par l’UICN comme espèce vulnérable. Au Gabon, l'hylochère est une espèce intégralement protégée (voir article 92 du code forestier du Gabon et annexe 1 du décret 164/PR/MEF du 19 janvier 2011 relatif au classement et aux latitudes d’abattage des espèces animales).
Étymologie
Son épithète spécifique, meinertzhageni, lui a été donnée en l'honneur de l'officier et ornithologue britannique Richard Meinertzhagen (1878-1967) qui avait entendu parler de cette espèce et qui a fini par en obtenir des spécimens provenant du mont Kenya[2].