Au moins certaines de ces espèces jouent un rôle important de dissémination de graines en forêt (zoochorie)[1], et donc pour la régénération forestière.
Description
Très territoriaux, les gibbons défendent leurs frontières à l'aide de gestes et de cris. Les hurlements, qui peuvent être entendus de très loin, sont émis par un couple mâle-femelle, les jeunes se joignant parfois à leurs parents.
La femelle met au monde un seul petit au bout de 7 mois. Le gibbon peut vivre plus de 43 ans en captivité et 40 ans dans la nature.
État, pressions, menaces sur les populations
Ces espèces sont menacées par la déforestation, la fragmentation des forêts, la chasse et le braconnage.
Les cris que l'on entend de loin font de ces singes des proies facilement localisables par les braconniers qui les chassent pour leur commerce ou pour la médecine traditionnelle.
La plupart de ces espèces est en danger, d'abord à cause de la disparition de leur habitat.
Noms vernaculaires et noms scientifiques correspondants
Liste alphabétique des noms vernaculaires attestés en français. Note : certaines espèces ont plusieurs noms. Les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide.
Classés actuellement dans un genre séparé : parmi les gibbons, on trouve le siamang, le gibbon à mains blanches ou gibbon lar. Le siamang, qui est le plus grand des 13 espèces, se distingue par deux doigts fusionnés sur chaque main, ce qui lui donne son nom de genre et d'espèce, Symphalangus et syndactylus.
↑Whittington, C. (1990), Seed dispersal by white-handed gibbons (Hylobates lar) in Khao Yai National Park, Thailand. Master thesis (Environmental Biology), Faculty of Graduate Studies, Mahidol Unive rsity
↑(en) Mark S. Springer, Robert W. Meredith, John Gatesy, Christopher A. Emerling, Jong Park, Daniel L. Rabosky, Tanja Stadler, Cynthia Steiner, Oliver A. Ryder, Jan E. Janečka, Colleen A. Fisher et William J. Murphy, « Macroevolutionary Dynamics and Historical Biogeography of Primate Diversification Inferred from a Species Supermatrix », PLoS ONE, vol. 7, no 11, , e49521 (ISSN1932-6203, PMID23166696, PMCID3500307, DOI10.1371/journal.pone.0049521, lire en ligne)