Horst Bienek est né à Gleiwitz, en Haute-Silésie, en Allemagne (aujourd'hui Gliwice, en Pologne). Horst Bienek est contraint de partir de là-bas en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les Allemands sont expulsés de Silésie. Il se réinstalle dans la partie orientale de l'Allemagne. Pendant un certain temps, il est l'élève de Bertolt Brecht[1].
En 1955, lorsqu'il est libéré à la suite d'une amnistie, il s'installe en Allemagne de l'Ouest. Une grande partie de ses écrits aborde le thème de son déracinement de sa patrie de Haute-Silésie.
Bien qu'homosexuel, ses écrits autobiographiques n'ont jamais abordé ouvertement de sa propre homosexualité, et ses romans ne font qu'occasionnellement allusion à l'attirance homosexuelle.
Horst Bienek remporte de nombreux prix, dont le Prix Nelly Sachs en 1981 et le Prix Jean-Paul en 1989. Son œuvre la plus connue est la série de romans en quatre volumes traitant du prélude à la Seconde Guerre mondiale et de la guerre elle-même, "Gleiwitz, Eine oberschlesische Chronik in vier Romanen"[2] (La tétralogie de Gleiwitz traduite en français).
Trois de ses œuvres ont été adaptées au cinéma [3],[4] :
Die Zelle (1970)
Die erste Polka (1979)
Château de Königswald (1987).
Les quatre romans de Bienek, La tétralogie de Gleiwitz, ont tous été traduits en français [5]: