Hervé de Fontmichel descend d'Antoine Court, seigneur d'Esclapon (1718-1786), négociant en huiles, grains, cuirs et parfums, et armateur, qui appartenait à une famille de la bourgeoisie de Grasse et originaire de Cabris. Antoine Court fut anobli en 1783 par une charge de secrétaire du roi près la Cour des comptes d'Aix[1],[2].
Les fils cadets d'Antoine Court, Michel (1760-1841) et son frère Joseph Court de Fontmichel, portèrent ce nom[1],[3],[4] (Fontmichel étant un lieu-dit appartenant à la seigneurie d'Esclapon) à la différence de leur frère aîné, Honoré, nommé Court d'Esclapon[1],[3].
Joseph Court de Fontmichel épouse sa nièce Marie Court d'Esclapon[1], le 15 septembre 1799, ils ont pour descendance l'actuelle famille Court de Fontmichel qui descend du magistrat Antoine Court d'Esclapon[3],[1],[5],[6].
Généalogie
Antoine Court (1718-1786), négociant, secrétaire du Roy près la Cour des cptes d'Aix, est anobli par charge en 1783, Sr d'Esclapon et Fontmichel. Il épouse Françoise Isnard (1722-1805) ;
Honoré Court d'Esclapon, négociant, maire de Grasse, Sr d'Esclapon, épouse Honorée de Galimard-Seranon ;
Marie Marthe, épouse, « après un enlèvement romanesque »[1], son oncle paternel Joseph Court de Fontmichel, capitaine d'infanterie, maire de Grasse[3],[1],[5],[6] ;
Hippolyte Honoré Joseph Court de Fontmichel (1799-1874), épouse le 21 janvier 1841 Caroline de Roys de Lédignan ;
Gaston Joseph, propriétaire, épouse Aimée Martin ;
Marie Antoine Gaston, propriétaire, épouse Simone Huon de Kermadec ;
Benjamin du Conseil municipal de Nice de Jean Médecin en 1965 chargé de la Jeunesse et de la Culture, il a un rôle prépondérant dans de grands chantiers comme la construction du Centre dramatique national de Nice, du secteur sauvegardé du Vieux-Nice, du Message Biblique de Chagall et de la Villa Arson, mais aussi dans la restauration du Palais Lascaris et dans la régionalisation du Conservatoire de Musique.
Maire de Grasse durant 18 ans, malgré un intermède communiste de 1977 à 1983, conseiller général élu dans le canton de Grasse-Sud de 1985 à 1986, puis dans le canton de Grasse-Nord de 1992 à 1994, il est détrôné aux municipales de 1995 par son adjoint, le MPFJean-Pierre Leleux, maire de Grasse. Il tient des propos controversés lors des ratonnades de l' qui commencent à Grasse. En , il est réélu au poste de maire en s'alliant avec le Front national, et célèbrera « la victoire que souhaite la France profonde »[10]. Sévèrement battu en 1995 (13 % des voix), il siège comme conseiller municipal d'opposition. Ayant effectué trois mandats comme 1er magistrat de la ville, il obtient alors le titre de maire honoraire de Grasse. Il est à l'origine de la commande de la statue en bronze de l'Amiral de Grasse au sculpteur Cyril de La Patellière, érigée sur le Cours Honoré Cresp en 1988.
Il est vice-président du Conseil Général des Alpes-Maritimes de 1979 à 1986 et de 1992 à 1994 et vice-président du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1997 à 1998.
1992-1998 : conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
1997-1998 : deuxième vice-président du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
1995-2001 : conseiller municipal de Grasse
Bibliographie
Louise de Mirabeau, Marquise de Cabris , in Revue française de la Parfumerie, Paris, 1957
Les étudiants et l'armée (Sous la direction de Raoul Girardet) Mémoire IEP, Paris, 1963
L'agriculture française, service public corporatif, thèse de doctorat d'État, éditions Copirex, Nice, 1965
Le Pays de Grasse, Éditions Grasset, 1966 (ISBN B0000DUOXY)
Alexis de Tocqueville, d'après la correspondance anglaise (études de droit public), éditions Cujas, Paris, 1966
Nice, un exemple de monarchie élective (en collaboration avec Michel Amiot), in Revue de science politique, Paris, 1965
Deux notables provençaux sous la Révolution française (en collaboration avec Michel Vovelle), in Provence historique, Aix-en-Provence, 1967
Histoire de Grasse et de sa région, (collectif sous la direction de Paul Gonnet), éditions Horvath, Roanne, 1984
De l'accroissement du rôle des partis grâce à de récentes dispositions législatives, in Hommage à Jacques Basso, Éditions France Europe, Nice, 2006 (ISBN2-84825-157-3).
« Ratonnade » de Grasse, un certain , in Revue Plein Droit, Mogniss H. Abdallah, 2015
Gustave Chaix d'Est-Ange mentionne cette « ancienne famille de Provence » dans son Dictionnaire des familles françaises anciennes et notables de 1913, avec des armes issues d'une notice parue dans l'Annuaire de la noblesse de 1893 (d'or à un arbre arraché de sinople, sommé d'un pigeon d'argent, becquetant le fruit de l'arbre ; au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or)[14] et mentionne, par ailleurs, Louis Court, qualifié "écuyer" (et conseiller du Roi, substitut du procureur général au Parlement d'Aix), aux mêmes armes enregistrées à l'Armorial général de France de 1696[14] (et non réservé, cela dit, à la seule noblesse).
↑Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, page 69.
↑ abc et dMichel Vovelle, Deux notables provençaux sous la Révolution française (en collaboration avec Hervé de Fontmichel), en Provence historique, Aix-en-Provence, 1967. p. 201
↑ a et b"Histoire des familles" Généalogie véritable et complète des comtes Court de Fontmichel. Christian Gabert et Mademoiselle de Caraman. Consultable à la bibliothèque historique de Grasse[réf. incomplète]