Musée royal de l'Afrique centrale (HA.01.0166)[1] Collection Perthes Gotha (d) Museum für Naturkunde Berlin, archives (d) (MfN, HBSB, ZM S III Wissmann, Major v.)
Hermann est le fils du conseiller d'Etat Hermann Ludwig Wissmann (1820-1869) et de son épouse Elise, née Schach von Wittenau (1829-1910). Avant lui, certains membres de la famille Wißmann(de) ont déjà été promus à la noblesse prussienne[2]. Lui-même est anobli dans la noblesse prussienne héréditaire en 1890 avant d'être promu major[3],[4].
Wissmann passe la majeure partie de sa jeunesse en province de Saxe (Langensalza et Erfurt). Après le lycée d'Erfurt(de), il entre en 1871 à la maison des cadets de Berlin et passe l'examen d'enseigne l'année suivante. Le 28 avril 1872, il rejoint le 90e régiment de fusiliers(de) à Rostock en tant qu'enseigne de porte-enseigne et est promu au grade de lieutenant-secrétaire le 15 janvier 1874. Il est connu comme le « fou Wissmann » en raison de ses excès et de ses duels et doit purger une peine de quatre mois de prison pour un duel au pistolet. C'est à Rostock qu'il fait la connaissance du voyageur africain Paul Pogge[5],[6]
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Rolf D. Baldus / Johann Hendrik Mohr: Hermann von Wissmann. Geladen, entsichert und gestochen. In: Rolf D. Baldus / Werner Schmitz (Hrsg.): Auf Safari. Legendäre Afrikajäger von Alvensleben bis Zwilling. 2. Auflage. Komos, Stuttgart 2021. (ISBN978-3-440-17265-0). S. 25–35.
Alexander Becker(de), Conradin von Perbandt, Georg Richelmann, Rochus Schmidt(de), Werner Steuber(de): Herrmann von Wissmann. Deutschlands größter Afrikaner. Sein Leben und Wirken unter Benutzung des Nachlasses. Schall, Berlin 1906 [bewundernde, verklärende und kolonialromantische Lebensbeschreibung; mehrere Neuauflagen] (Digitalisat)