Il est également le cofondateur du Time, publié dès 1923, dont il devient le seul dirigeant en 1929, à la mort de son associé Briton Hadden, en récupérant les parts de celui-ci dans la société qu'ils avaient fondé : Time Inc..
Il met son talent au service de la politique étrangère américaine et mène dès 1927 une campagne de propagande basée sur le sentiment populaire en faveur du chef nationaliste chinois Tchang Kaï-chek ; la Chine étant alors sous occupation japonaise[1].
Il est l'inventeur de l'expression « Siècle américain », dans un célèbre éditorial du Time, où il décrit le rôle qu'il imagine pour les États-Unis dans l'échiquier international, appelant à rompre avec l'isolationnisme et à porter les valeurs économiques et culturelles américaines, en s'engageant notamment au côté des Alliés dans la Seconde Guerre mondiale[2].
Le président Franklin Roosevelt, attentif au fait que la majorité des éditeurs lui étaient opposés, fait paraître un décret en 1943, interdisant à tous les éditeurs et les dirigeants d'aller dans les zones de combat[3].
Fondation Henry Luce
À sa mort, il fut dit qu'il avait une fortune de 100 millions de dollars, en parts de Time Inc. La majorité de sa fortune est allée dans la Henry Luce Foundation (Fondation Henry Luce).