En 1937, il lance une petite librairie[1] qui deviendra très connue à Montréal. En effet, c'est dans celle-ci que furent mis en vente les 400 exemplaires du Manifeste du Refus global, en 1948[2]. Elle fut aussi le lieu, en 1950, d'une manifestation organisée à l'occasion du centenaire de la mort d'Honoré de Balzac, malgré l'interdiction du clergé catholique québécois. En , elle est le lieu de la première exposition du groupe des Plasticiens de Montréal.
Il est classé parmi les meneurs qui ont forcé la venue des livres au Québec. Cette venue préparait le terrain pour la Révolution tranquille. Selon son biographe Yves Gauthier : « C'était un homme flamboyant, un diffuseur extraordinaire de la littérature. Sa librairie était fréquentée par tout ce qu'il y avait de personnages littéraires et politiques de l'époque. »
Henri Tranquille est l'auteur de dix-huit livres, dont plusieurs sur le jeu d'échecs et les dames.
Le , la mairesse de Montréal, Valérie Plante, annonce que l'esplanade située à l’ouest de la rue Clark près du Quartier des spectacles porterait le nom du défunt libraire. Sa librairie, la Librairie Tranquille, avait pignon sur rue à cet endroit[3].
Œuvres
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