Claude Gauvreau, né le et mort le à Montréal, est un poète, dramaturge et critique d’artlibertairequébécois. Il est un l’un des signataires du célèbre manifeste automatiste Refus global. Il est surtout reconnu pour son langage exploréen, une glossolalie poétique et un travail sur la langue basé sur l’automatisme. De son vivant, il fait paraitre Sur fil métamorphose (1953) et Brochuges (1957). En 1974, soit trois ans après sa mort, il est le sujet d’un documentaire de Jean-Claude Labrecque produit par l’Office national du film du Canada.
Biographie
Enfance
Dès son plus jeune âge, Claude Gauvreau a été plongé dans une ambiance théâtrico-littéraire. Enfant, il jouait dans les pièces écrites par Thérèse Bouthillier à Sainte-Anne-de-Sabrevois dans le comté d’Iberville. C’est à l’âge de neuf ans qu’il écrivit sa première pièce de théâtre[1].
Claude Gauvreau fait des études classiques au collège Sainte-Marie de Montréal. C’est à ce moment-là que Gauvreau est introduit à la poésie déclamatoire de Paul Claudel, qui fut la première grande influence de sa carrière littéraire. Il fut expulsé deux fois du collège: la première fois en syntaxe pour avoir composé des dessins obscènes et la deuxième, en cours de Philosophie II, pour avoir soutenu des opinions incompatibles avec l’enseignement officiel[1].
Études, influences et début de carrière
Le contact de Rimbaud, mais surtout la découverte d’Apollinaire influencèrent sa première œuvre importante, Les entrailles, qu’il commença en 1944. À cette époque, il ne connaissait pas les surréalistes[1].
La connaissance de Tzara et Artaud allait lui faire découvrir de nouveaux horizons[1]. Il obtient un baccalauréat en philosophie de l'Université de Montréal. C'est à l'Université de Montréal qu'il termine Les entrailles[1], une série de 26 objets dramatiques en lesquels apparaissent déjà des esquisses de ce qui deviendra bientôt le signe particulier de son écriture, l'exploréen, travail sur la langue et invention de mots basée sur un automatiste surrationnel, relié à une réalité psychologique davantage que physique. L'objet « Fatigue et réalité sans soupçon » est un exemple d'automatisme surrationnel que le poète développe plus tard dans ses pièces d'envergure.
Il découvre les arts modernes par son frère Pierre, qui fréquentait l'École des beaux-arts de Montréal, et rencontre le peintre Paul-Émile Borduas. Il devient alors un avocat inconditionnel du mouvement automatiste. Il est le seul poète, donc théoricien, du groupe automatiste et est aussi un des signataires du manifeste Refus global paru en alors que Claude a à peine 23 ans.
En 1947, il présente sa première pièce, Bien-être, avec l'actrice Muriel Guilbault, la muse incomparable dont il est profondément amoureux, bien que ce soit un amour à sens unique. C'est Muriel qui lui proposa d'écrire des textes radiophoniques. Certains textes eurent du succès, principalement "Le coureur de marathon"[1].
Carrière
Après le suicide de Muriel Guilbault survenu le , Claude Gauvreau entreprend d'écrire le roman Beauté baroque dans lequel il relate sa relation avec la comédienne[3]. Après cet exercice éprouvant, il souffre d'amnésie[4]. Quelques années plus tard, fin , Gauvreau fait un premier séjour à l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu où il est traité par le psychiatre Lorenzo Morin[5]. À partir de ce moment, la vie du poète alternera entre séjours et congés en clinique où il aura l’occasion d’y rencontrer parfois le médecin et homme de lettres Jacques Ferron qui est chargé de l’aile des femmes vers la fin des années soixante et début soixante-dix.
En 1956, il fonde les Éditions de Feu-Antonin afin d’y publier son recueil des poèmes, Brochuges[6], mais qui paraît seulement au début de 1957. Par contre, Roland Giguère fait paraître dans ses Éditions Erta Sur fil métamorphose (collection de la Tête armée #4) de Gauvreau. Les deux livres sont les seuls à avoir été publiés de son vivant. Étal mixte, son premier recueil de poésie, était écrit de 1950 à 1951 et préparé pour publication aux Éditions d’Orphée de André Goulet en 1968. Cependant, l’ouvrage n’a jamais été édité et près de 800 exemplaires de l’édition originale sur mille ont été détruits. Deux-cent-deux ont été retrouvés et publiés en 1977, juste avant les Oeuvres créatrices complètes et avec l’autorisation des Éditions Parti pris[7].
Le groupe automatiste se dissout peu à peu alors que ses membres poursuivent individuellement leur recherche créative au Québec, aux États-Unis et en France.
Le , il travaille jusque tard le soir avec Jean-Pierre Ronfard, metteur en scène de sa pièce Les Oranges sont vertes. Gauvreau refuse l'idée de Ronfard de continuer le lendemain, jour où débuteront les premières répétitions, et ils s'efforcent de tout finir cette nuit-là. Le lendemain, Gauvreau est retrouvé mort — près d'un immeuble de Montréal — empalé par une clôture. Il se serait défenestré. Une autre thèse soutient toutefois qu'il serait accidentellement tombé du toit où il faisait des réparations.
D'après le rapport du coroner et le rapport d'incident du service de la police de Montréal, le en début d'après-midi un automobiliste signale avoir aperçu un homme chuter d'un toit en face du 4070, rue Saint-Denis à Montréal. Claude Gauvreau est transféré à l'hôpital Notre-Dame où son décès est constaté. Après examen interne du médecin, Claude Gauvreau est mort des suites d'un polytraumatisme, de fractures multiples et d'une inondation des bronches et de la trachée par du sang. Le coroner indique que les causes du décès s'avèrent violentes mais qu'il est impossible de déterminer les circonstances de celle-ci en l'absence de témoin[10].
Beauté baroque, roman moniste, Montréal, L’Hexagone, postface de Jean Salvy, 1992, 192 p. (ISBN2890064514)
Étal mixte et autres poèmes, 1948-1971, Montréal, L’Hexagone, note biographique de Claude Gauvreau; notes d’André-G. Bourassa, témoignage de Rober Racine, 1993, 261 p. (ISBN2-89006-481-6)
Correspondance, 1949-1950, Montréal, L’Hexagone, présentation de Jean-Claude Dussault, notes d’André-G. Bourassa, 1993, 458 p. (ISBN2-89006-499-9)
Les oranges sont vertes, pièce de théâtre en quatre actes 1958-1970, Montréal, L’Hexagone, témoignages de Roger Blay et al., notes d’André-G. Bourassa, 1994, 280 p. (ISBN2-89006-509-X)
Écrits sur l’art, Montréal, L’Hexagone, texte établi et présenté par Gilles Lapointe avec la collaboration de Philippe Brosseau, 1996, 410 p. (ISBN2-89006-530-8)
Lettres à Paul-Émile Borduas, édition critique par Gilles Lapointe, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. «Bibliothèque du Nouveau Monde», 2002, 459 p. (ISBN978-2-7606-1814-5)
Lettre à André Breton, le 7 janvier 1961, édition critique par Gilles Lapointe, Montréal, Le temps volé éditeur, 2011, 103 p.[13],[14]
Le vampire et la nymphomane / The Vampire and the Nymphomaniac, traduction de Ray Ellenwood, Toronto, One Little Goat Theatre Company, édition bilingue tête-bêche avec essais de Ray Ellenwood, Adam Seelig et Thierry Bissonnette, 2022, 168 p. (ISBN978-1-7753255-6-7)
Les entrailles – Objets dramatiques, Bromont, Éditions de La Grenouillère, édition établie et présentée par Thierry Bissonnette, 2023, 272 p. (ISBN978-2-924758-80-9)
Jacques Ferron affirme, dans son livre Du fond de mon arrière-cuisine, l’existence d’une œuvre nommée Lobotomie dont il aurait eu connaissance au moment où il s’occupait du poète à Saint-Jean-de-Dieu et qui aurait été détruite subséquemment par Gauvreau peu après que Ferron lui ait fortement recommandé de la publier[15].
Œuvres pour la radio
Claude Gauvreau a écrit plusieurs textes radiophoniques, du radio-théâtre, et d’autres «Automatisme pour la radio». Il s’agit d’une part importante de son corpus. Parmi celles-ci, Le coureur de marathon (1951) qui a été montée pour la radio dans le cadre des «Nouveautés dramatiques» à Radio-Canada, réalisée par Guy Beaulne, cosignée par Muriel Guilbaut et Claude Gauvreau, s’est vu attribuer le Canadian Radio Award en 1952[16]. Cette pièce radiophonique a été reprise le 25 février 1969 dans le cadre de l’émission «Studio essai» à Radio-Canada. À la réalisation, Robert Blondin, les acteurs impliqués sont alors Luc Durand, Roger Michael, Michèle Provost et Claire Richard[17]. La pièce ne figure pas dans les Oeuvres créatrices complètes mais a été publiée dans un numéro des Écrits du Canada français (revue Les Écrits), Tome IV, Montréal, 1958, p. 195 à 219[18].
En 1955, Radio-Canada lui commande treize demi-heures radiophoniques inspirées par les contes de science-fiction de Ray Bradbury. Le projet prend le nom d’Astéroïde 1313. Finalement Gauvreau n’écrira que neuf demi-heures. Dans son Autobiographie en guise de préface de ses Oeuvres créatrices complètes le poète justifie l’abandon de son contrat ainsi: «Après la neuvième, la nécessité de défendre mes pleins droits de citoyen occasionna mon arrestation et mon hospitalisation».
Dans les Oeuvres créatrices complètes sont réunis plusieurs de ses textes radiophoniques dans les sections «L’imagination règne» (prose radiophonique), «Automatisme pour la radio» (réunissant treize textes à quatre voix) et «Cinq ouïes» (théâtre). Dans cette dernière section, nous retrouvons entre autres Magruhilne et la vie (tragédie baroque) présentée à l’émission «Studio essai», réalisée par Robert Blondin, en 1969. Le même réalisateur a aussi mis au programme de son émission le radio-théâtre de Claude Gauvreau, Affaire de taille, autre texte radiophonique que l’on retrouve dans les Oeuvres créatrices complètes.
Un langage «exploréen»
Il y a chez Claude Gauvreau une façon de dire qui tend vers l’inconnu. Fils de militaire, Gauvreau exprime ses secrets et son désir de provocation au moyen d'un langage mystérieux à mi-chemin entre le langage parlé et l’onomatopée (ou ce que la dactylo permet)... En fait, comme Gauvreau faisait partie du mouvement automatiste, il décide de décomposer les mots pour retourner à leur nature propre: les phonèmes[19].
Traductions
Entrails, traduction de Les entrailles par Ray Ellenwood, Toronto, Coach House Quebec translation, 1981 (ISBN0-88910-224-4) (prix de la traduction du Conseil des arts du Canada 1981 [20]); réédité chez, Exile Éditions, 1991, 188 p. (ISBN1550960261)
The Charge of the Expormidable Moose, traduction de La charge de l’orignal épormyable par Ray Ellenwood, Toronto, Exile Éditions, 1996, 160 p. (ISBN1-55096-181-0)
Bellezza barocca. Romanzo monista, 1952, Fabiola Baldo trad., Turin, L’Harmattan Italia, 2003, 147 p.
Postérité, adaptations et œuvres inspirées
Opéra
Le vampire et la nymphomane, production Chants libres, diffusé le 7 décembre 1996 à Radio-Canada dans le cadre de l’opéra du dimanche. Réalisation: Pierre-Mathieu Fortin, montage: Patrick Parenteau, musique: Serge Provost interprétée par le Nouvel Ensemble Moderne dirigé par Lorraine Vaillancourt, mise en scène: Lorraine Pintal, décor: Michel Goulet, costumes: Ginette Noiseux, éclairage: Guy Simard, maquillage: Jacques-Lee Pelletier. Distribution: baryton: Doug MacNaughton, soprano: Pauline Vaillancourt, mezzo-soprano: Fides Krucker, Albert Millaire/L’homme aux deux pieds bots, Monique Mercure/La mère du vampire [21].
Théâtre
La charge de l’orignal épormyable, pièce de théâtre, présentée en 1970 au théâtre Gésu. Mise en scène : Claude Paradis (professeur au Cégep de Rosemont) associé à la troupe Les Saltimbanques et le Groupe Zéro. Il n’y eut qu’une seule et unique représentation de la pièce qui a été un échec retentissant. Les acteurs ont quitté la salle au milieu du deuxième acte devant seize spectateurs.
La charge de l’orignal épormyable, pièce de théâtre, présentée du 8 mars au 16 avril 1974 au Théâtre du Nouveau Monde. Mise en scène : Jean-Pierre Ronfard, décors : Germain, costumes : Bernard Cournoyer, éclairages : Jacques Sauriol, son : Michel Beaulieu, meubles et accessoires : Wendell Dennis[23]. Distribution : Gilles Renaud/Mycroft Mixeudeim, Jean-Guy Viau/Beckett-Bobo, Muriel Dutil/Marie-Jeanne Commode, Jean-Pierre Bergeron/Lontil-Déparey, Han Masson/Laura Pa, Michel Magny/Dydrame Daduve, Robert Gravel/Letasse-Cromagnon.
La charge de l’orignal épormyable, pièce de théâtre, présentée du 13 novembre au 8 décembre 1990 au Théâtre du Nouveau Monde. Mise en scène : André Brassard, assistante à la mise en scène : Roxanne Henry, décor : Michel Crête, costumes : Marc-André Coulombe, éclairages : Manon Choinière, musique et environnement sonore : Pierre Moreau[24]. Distribution : Jacques Godin/Mycroft Mixeudeim, Robert Lalonde/Mycroft Mixeudeim, Adèle Reinhardt/Marie-Jeanne Commode, Michel Paré/Beckett-Bobo, René Richard Cyr/Lontil-Déparey, Sylvie Léonard/Laura Pa, Monique Spaziani/Dydrame Daduve, Paul Cagelet/Letasse-Cromagnon. (dans la reprise de la pièce en tournée Robert Lalonde a pris la relève de Jacques Godin pour interpréter Mycroft Mixeudeim).
Beauté baroque, roman moniste, inspiré de l’œuvre de Gauvreau et adapté pour le théâtre par Jean Salvy, présenté du 22 janvier au 7 mars 1992 au Café de la Place des Arts. Mise en scène et adaptation : Jean Salvy, décor et accessoires : Francine Marcotte, costumes : Michel Robidas assisté de Gaëtan Tyler, éclairages : Gérard Souvay, musique : Julie Vincent d’après une entrée de cirque de Nino Rota, bande sonore : Richard Soly[25]. Distribution : Eric Cabana, Raymond Legault et Julie Vincent.
L’asile de la pureté, pièce de théâtre, présentée du 10 février au 6 mars 2004 au Théâtre du Nouveau Monde. Mise en scène : Lorraine Pintal assistée de Claude Lemelin, décor : Danièle Lévesque, costumes : Marie-Chantal Vaillancourt, éclairages : Michel Beaulieu, musique : Walter Boudreau, accessoires : Normand Blais, maquillages : Jacques-Lee Pelletier[27]. Distribution : Marc Béland/Donatien Marcassilar, Carl Béchard/Croufandié, Eudes Levert, Annie Berthiaume/Catherine Tayet, Vincent Bilodeau/Portier Béchin, Cyrano de Bergerac, Estelle Clareton/Édith Luel, Jane Rameau, Frédéric Desager/Abraham de Turelure, Amable George, Brigitte Lafleur/Junie, Alexis Martin/Fortunat Leswick, Éric Paulhus/Fabrice Sigmond, Dominic Théberge/Luc-Albert et Marthe Turgeon/Irène.
Des Suzes de Brakchita, spectacle littéraire avec montages sonores et vidéo autour de l’œuvre de Claude Gauvreau, création de Thierry Dimanche, Productions Rhizome, 2004[28].
L'asile de la pureté, pièce de théâtre, présentée du 10 au 28 mars 2009 au théâtre du Trident à Québec. Mise en scène: Martin Faucher, assistante à la mise en scène et régie: Hélène Rheault, scénographie: Vano Hotton, costumes: Virginie Leclerc, éclairages: Sonoyo Nishikawa, musique: Marc Vallée, maquillages: Hélène Pearson[31]. Distribution: Bertrand Alain, Marie-Josée Bastien, Normand Bissonnette, Frédérik Bouffard, Éva Daigle, Hugues Frenette, Steve Gagnon, Véronika Makdissi-Warren, Jean-Sébastien Ouellette, Klervi Thienpont, Marjorie Vaillancourt et Réjean Vallée.
French B, Ode à l’ennemi, électro pop, poème (tiré d’Étal mixte) mis en musique par Jean-Robert Bisaillon et Richard Gauthier, Les éditions Translucide, Audiogram, étiquette SUMO, SMCD 23001, 1991[36].
Chloé Sainte-Marie, À la croisée des silences, album double CD-livre, 2014 (Yves Desrosiers met en chanson «mon Olivine ma Ragamuche», poème 78 tiré de Les boucliers mégalomanes, «Ode à l’ennemi» et «Élongiaque» tirés d’Étal mixte, ainsi que «Jappements à la lune» tiré de Jappements à la lune) UPC 622406497026[37],[38]
Simon Beaudry, Simon Claude-Beauvreau. La charge, fiction et réalité dramatiques, exposition au Musée des beaux-arts de Sherbrooke, du 20 février au 13 septembre 2020[40].
↑ abcde et fClaude Gauvreau, Le journal des poètes : Les poètes du Québec, vol. no 5, Bruxelles, Maison internationale de la poésie, 147, Chaussée de Haecht - Bruxelles 3, , 16 p., p.18-19
↑Claude Gauvreau, Lettres à Paul-Émile Borduas, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, , 461 p. (ISBN2-7606-1814-5), Chronologie (p64). On consultera la lettre du 6 août 1954 en laquelle le poète s'explique sur ses difficultés d'écriture, (p132sq.).
Jean-Marc Desgent, Artaud Gauvreau, Montréal, Poètes de Brousse, coll. Essai libre, 2010, (épuisé) (ISBN9782923338323) ; réédité en 2018, Montréal, Poètes de Brousse, coll. Essai libre, (ISBN9782924671191).
Gertrude Millaire, Une Vie, un Poète - Claude Gauvreau (1925-1971), Francopolis, novembre 2012 (texte intégral).
Yohann Rose, Le défi « Gauvreau » : le procès éditorial ou la naissance d'un peuple sous la pierre tombale des Occ : un mémoire pour l'oubli en forme d'écran paranoïaque : un silence-manifeste, Précis de dépense improductive, t. I, Montréal, 2007, (ISBN978-2-923588-00-1).
Janou Saint-Denis, Claude Gauvreau, le cygne, Montréal, Presses de l'Université du Québec, Éditions du Noroît, 1978, 295 p. (ISBN978-0777002063)
Francis Dupuis-Déri, Pistes pour une histoire de l’anarchisme au Québec, Bulletin d'histoire politique, Association québécoise d'histoire politique, vol. 16, n° 2, (texte intégral).
Marc-André Cyr, Claude Gauvreau, écrivain de l'anarchie, Rupture, n° 7, printemps 2007 (texte intégral).
Michel Nestor, Sur les traces de l’anarchisme au Québec : les années 1940, Ruptures, n° 5, printemps 2005 (texte intégral).