Henri Regnier fut président de la société de transports Monts-Jura (qui existe encore actuellement) et avait réussi à en faire une grande entreprise, en parallèle d'être le président de la chambre de commerce et d'industrie du Doubs et de s'occuper de ses nombreuses affaires dans la région[2]. Henri Regnier, membre du Rassemblement du peuple français, réussit à prendre la mairie de Besançon en 1950 en s'alliant avec le Parti radical[3] à la suite de la mort de son prédécesseur Henri Bugnet[2]. Passionné par le tourisme, le monde du spectacle et le sport, il souhaite alors développer et promouvoir la ville dans ce sens[2]. Mais à cette époque c'est surtout la crise du logement qui préoccupe les pouvoirs publics et les habitants, mais Regnier ne s'en préoccupe guère[2]. L'opposant Jean Minjoz et ses alliés critiquent copieusement la Municipalité et Jean Minjoz parvient à devenir maire aux élections municipales de 1953, avec 18 sièges pour la gauche contre 17 pour la droite[2].
↑ abcd et eJean Defrasne, Histoire d'une ville, Besançon: le temps retrouvé, Cêtre, 1990 - 187 pages, page 126.
↑Jean-Claude Caron et Annie Stora-Lamarre, Hugo politique: actes du colloque international de Besançon, Presses Univ. Franche-Comté, 2004, 309 pages, page 246 (ISBN2848670835)
↑Alain Chenevez, La saline d'Arc-et-Senans : de l'industrie à l'utopie, Éditions L'Harmattan, 2006 - 231 pages, page 127 (ISBN2296014356).