En 1870, il remporte le Grand prix de Rome avec sa cantate Le Jugement de Dieu[6]. À son retour de la villa Médicis il fait représenter en 1875[7] et 1876[8] un poème sacré, La Nativité, sur des paroles d'Émile Cicile, et se consacre dès lors à la scène, écrivant plusieurs opéras-comiques, dont Les Amoureux de Catherine, son premier succès[9], donné plus de cent cinquante fois à la salle Favart[10].
Outre ses ouvrages pour le théâtre, on lui doit des pièces chorales, symphoniques, quelques mélodies et pièces pour piano, 2 morceaux de concours pour le Conservatoire, ainsi que 3 livres de souvenirs : Rome (publié en 1904), Paris (en 1907), et Lettres et souvenirs, 1870‑1874 (en 1920).
Officier d'Académie dans l'ordre des Palmes académiques depuis 1886[11], il est nommé en 1898 chevalier de la Légion d'honneur[12]. Il est inspecteur de l'enseignement musical pour le ministère des Beaux-Arts et collabore au journal musical Le Ménestrel. À la fondation du Salon des musiciens français en 1911 (pour une première audition publique en 1912[13]), il en est le président[14].
La Taverne des Trabans, opéra-comique en 3 actes, livret de J. Barbier, créé à l'Opéra-Comique le 31 décembre 1881[16]
L'Étoile, idylle antique avec choeurs, paroles de Paul Collin (1881)
Les Vivants et les Morts, strophes de Philipe Gille, pour quatre voix et orchestre (1886)[17]
Le Miracle de Naïm, drame sacré de Paul Collin (1887)
Deïdamie, opéra en 2 actes, livret d'Édouard Noël, créé à l'Opéra le 15 septembre 1893[18]
Calendal, opéra en 4 actes, livret de Paul Ferrier d'après Mistral, créé à Rouen au théâtre des Arts le 21 décembre 1894[19]
La Légende de Jumièges, poème de Noël, pour le concours musical de Rouen (26 juillet 1896)
Daphnis et Chloé, comédie lyrique en 3 actes (seconde version à 2 actes), livret de Jules et Pierre Barbier, créé au Théâtre lyrique de la Renaissance le 8 novembre 1899[20]
Ping-Sîn, poème lyrique en deux actes, livret de Louis Gallet, créé à l'Opéra Comique le 25 janvier 1918[21]
plusieurs motets parmi lesquels un Agnus Dei à 3 voix, un Kyrie à 3 voix, un Ave verum avec solo de baryton, un O Salutaris, un Ave Maria
↑François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. Sup. 2 publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin, Paris, Firmin-Didot, 1878-1880 (lire en ligne), p. 166
↑Revue et gazette musicale de Paris, Paris : Gazette musicale de Paris, (lire en ligne), p. 222
↑Félix Clément et Pierre Larousse, Dictionnaire des opéras (dictionnaire lyrique) : contenant l'analyse et la nomenclature de tous les opéras et opéras-comiques représentés en France et à l'étranger, depuis l'origine de ce genre d'ouvrages jusqu'à nos jours, (lire en ligne)
↑Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs / recueillis ou reconstitués, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 805
↑Henri Maréchal, Rome, souvenirs d'un musicien / avec une préf. de Jules Claretie, Paris, Librairie Hachette, (lire en ligne)
↑Henri Maréchal, Paris : souvenirs d'un musicien, 185. -1870, Hachette (Paris), (lire en ligne)
↑Henri Maréchal et G. (Gabriel) Parès, Monographie universelle de l'Orphéon, sociétés chorales, harmonies, fanfares, avec documents inédits, recueillis par les représentants de la France a l'étranger [par] Henri Maréchal [et al.], Paris C. Delagrave, (lire en ligne)
↑Henri Maréchal, Lettres et souvenirs (1871-1874), Paris, Librairie Hachette, (lire en ligne)