Ancien syndicaliste aux PTT (chez Force ouvrière puis secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats autonomes des PTT, il s'engage ensuite en politique et est élu conseiller général du canton de Marseille-Verduron en 2001, réélu en 2008 et délégué aux sports à partir de .
Au Parti socialiste, il est secrétaire de la section du 16e arrondissement de Marseille, membre du secrétariat fédéral, délégué aux relations extérieures, membre du Conseil National du Parti.
Election à l'Assemblée nationale
Il est élu député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône le avec 57,41 % des suffrages (25,85 % au premier tour). En 2008, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, le nomme vice-président chargé des transports.
Le , Henri Jibrayel est nommé par le conseil national du PS pour être candidat dans la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône (14e, 15e et 16e arrondissements de Marseille).
En , il est élu député de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône. Le à l'Assemblée nationale, il est élu vice-président de la commission des Affaires économiques, puis le nommé vice-président du groupe socialiste.
Le , il est mis en examen pour abus de confiance et prise illégale d'intérêts. Le juge d'instruction souhaitant connaitre les conditions de paiement de quatre mini-croisières organisées par Henri Jibrayel[6]. Le , il est renvoyé devant le tribunal correctionnel, pour abus de confiance et prise illégale d’intérêts[7].
En , reconnu coupable d’abus de confiance et de prise illégale d’intérêts, il est condamné à trente mois de prison (dont dix ferme à purger à son domicile sous surveillance électronique), cinq ans de privation de ses droits civiques et civils (dont l’inéligibilité) et trente mille euros d'amendes[8].
En octobre 2021, il est jugé pour avoir utilisé son IRFM pour jouer au casino et rembourser le crédit d'un véhicule à usage privé. Henri Jibrayel assure que l'argent dépensé au casino était le sien. Le , il est condamné à cinq ans de privation de droits civiques, un an de prison dont six mois ferme, dix mille euros d'amende, ainsi qu'au remboursement de 18 500 euros à l'Assemblée nationale[9].
En mai 2023, les deux condamnations sont aggravées en appel. Dans l'affaire d'abus de confiance et de prise illégale d’intérêts, il est condamné à trois ans de prison dont 15 mois ferme pour avoir organisé des croisières pour seniors à des fins électorales. Dans la seconde affaire, la condamnation est de deux ans de prison dont neuf mois ferme. Deux amendes d'un total de 40 000 euros sont aussi prononcées. Les parties fermes des condamnations doivent être purgées à domicile avec bracelet électronique. Henri Jibrayel a annoncé se pourvoir en cassation[10],[11].
↑Gilles Rof, « Municipales : bataille d’alliances avant le second tour de la primaire PS à Marseille », Le Monde, no 21380, , p. 8 (lire en ligne).
↑Luc Leroux, « Henri Jibrayel, député PS des Bouches-du-Rhône, mis en examen », Le Monde, no 21751, , p. 10 (lire en ligne)
↑Luc Leroux, « L’ex-député PS marseillais Henri Jibrayel renvoyé en correctionnelle », Le Monde, no 22891, , p. 8 (lire en ligne).
↑Le Monde avec AFP, « L’ex-député socialiste Henri Jibrayel condamné à dix mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Camille Payan, Christophe Van Veen,, « L'ex-député marseillais Henri Jibrayel condamné à six mois de prison ferme et cinq ans d'inéligibilité », sur FranceBleu.fr, (consulté le ) : « Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné ce lundi matin l'ex député marseillais Henri Jibrayel à un an de prison dont 6 mois ferme pour avoir parié des fonds publics. Il écope également d'une amende de 10.000 euros et 5 ans d'interdiction de droit civique. […] Henri Jibrayel va devoir également verser la somme de 18.500 euros à l'Assemblée Nationale à titre de réparation. […] L'avocat d'Henri Jibrayel […] dénonce une peine sévère et annonce qu'il va faire appel ».