En tant que conseiller général, il se consacre principalement aux problèmes sanitaires, et obtient notamment la création d'un laboratoire de bactériologie et d'un dispensaire rattaché à cet établissement.
Député de l'Aude de 1928 à 1940, il est successivement vice-président de plusieurs commissions, notamment de la commission d'Hygiène et de la commission d'Assurances et de prévoyance sociale. Il défend, à la Chambre, le renforcement des mesures contre la tuberculose, le cancer et la lèpre. À la commission des boissons, il œuvre pour la promotion des vins de qualité supérieure[2].
À la Libération, il est nommé Président de la Commission de la Santé Publique à l'Assemblée consultative provisoire. Il occupe la charge de maire de Carcassonne comme maire désigné par arrêté du Préfet de l'Aude, du au , puis comme maire élu du jusqu'au .
Une avenue de Carcassonne porte son nom depuis le 29 mars 1954 ainsi que le foyer municipal de Citou depuis le 28 juillet 2011[5].
Sources
↑Martial Andrieu, Carcassonne- Les maires de la Révolution française à aujourd'hui, Carcassonne, Musique et Patrimoine, , 155 p. (ISBN978-2-9543282-5-6), p. 124 à 126
↑Assemblée Nationale, « Fiche Henri Gout », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
« Henri Gout », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
« Henri Gout », dans le Dictionnaire biographique, Les Audois. Notice rédigée par Rémy Pech, p. 183. Édité par l'Association des Amis des Archives de l'Aude, la Fédération Audoise des œuvres laïques et la Société d'études scientifiques de l'Aude. 1990. (ISBN2- 906442-07-0)