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Après le décès de ce dernier, il se fait communément appeler « Monsieur le Prince », comme ce qui était de rigueur vis-à-vis des princes de Condé. Il est exilé en même temps que ses parents aux Pays-Bas espagnols, à la suite de la Fronde. Il revient en France après la signature du traité des Pyrénées, en 1659. Le prince se consacre essentiellement à l'exercice militaire.
N. de Bourbon, « Mademoiselle de Clermont » (1679-1680).
À partir de 1665, il prend pour maîtresse Françoise Charlotte de Montalais, qui était sœur de Aure de Montalais. Sa maîtresse était gouvernante des enfants de la famille de Condé. Ensemble, ils eurent une fille, Julie de Bourbon (1665-1710), qui épousera le marquis de Lassay.
Personnalité
Le prince est dépeint par ses contemporains comme étant extrêmement colérique et susceptible. Il était avare et brutal avec ses proches. Il était atteint de lycanthropie, mal que l'on attribuait alors à l'hérédité de sa mère[1]. Il était ainsi surnommé « Condé le Fol » et « le singe vert ». Saint-Simon dépeint alors le prince de façon peu flatteuse au fil de ces célèbres Mémoires :
« Fils dénaturé, cruel père, mari terrible, maître détestable, pernicieux voisin, sans amitié, sans amis, incapable d'en avoir, jaloux, soupçonneux, inquiet sans aucune relâche, plein de manèges et d'artifices à découvrir et à scruter tout, à quoi il était occupé sans cesse. »
Henri Chérot, Trois éducations princières au XVIIe siècle : le Grand Condé, son fils, le duc d'Enghein, son petit-fils, le duc de Bourbon 1630-1684, d'après les documents originaux, Société de Saint-Augustin, Desclée, De Brouwer et Cie, 1896, 302 p., illustré de 30 gravures