Helen Fraser naît le à Westminster, Londres, dans une famille écossaise. Elle est la fille aînée de d'Arthur H. Fraser, officier des Scots Guards, originaire de l'Aberdeenshire, et de Lucy Jane, romancière, originaire du Ayrshire. Son père meurt en 1884 et sa mère se remarie, en 1887, avec le diplomate Francis Hay-Newton[1].
En raison de la carrière de son beau-père, elle passe une partie de sa jeunesse à l'étranger et est éduquée principalement par des gouvernantes. De 1895 à 1896, elle est pensionnaire au Cheltenham Ladies' College, dans le Gloucestershire[1].
Après la guerre, elle postule sans succès en 1920 pour un poste de professeur à l'université d'Aberdeen et elle poursuit sa carrière d'enseignante au Birkbeck College où elle est nommée professeure de botanique en 1921. Elle poursuit ses recherches en génétique fongique. Elle est chef du département de 1921 à 1939 et de 1941 à 1944. Elle prend sa retraite académique en 1944 [1].
Service durant la guerre
En 1917, elle est nommée contrôleuse du Women's Army Auxiliary Corps (WAAC) en France[4]. Le corps qu'elle commande, des femmes occupant des fonctions diverses, de cuisinière à technicienne de maintenance des engins militaires, compte jusqu'à 10 000 recrues. Son engagement lui vaut de recevoir un DBE en , elle devient ainsi la première femme à bénéficier de cet honneur à titre militaire[1]. Les accomplissements du corps qu'elle dirige lui valent d'être renommé Queen Mary's Army Auxiliary Corps(en), dont la reine Mary devient la commandante-en-chef.
Pendant ses années au Royal Holloway College, elle participe avec Louisa Garrett Anderson à la fondation d'une section de la London Suffrage Society à l'université de Londres[6].
Elle se présente sans être élue aux élections locales de Londres, en 1922, comme candidate du Municipal Reform Party pour Camberwell North. Elle se présente à nouveau, comme candidate parlementaire du parti unioniste pour Camberwell North aux élections générales de1922, 1923 et 1924.
Elle était également active dans le scoutisme féminin. En 1930, elle préside la sixième conférence mondiale des guides.
Après sa retraite en 1944, elle était secrétaire honoraire à plein temps de la branche londonienne de l'Association des soldats, marins et forces aériennes jusqu'en 1962[6].
En 1919, Gwynne-Vaughan est nommée Dame commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (DBE) « en reconnaissance des services distingués rendus pendant la guerre », et reçoit le titre de Dame. En 1929, elle est promue Dame Grand-Croix de l'ordre de l'Empire britannique (GBE) pour « services publics et scientifiques »[7].
↑Reina Pennington et Robin Higham, Amazons to fighter pilots : a biographical dictionary of military women / Vol. 1, A-Q., Westport, CT, Greenwood Press, (OCLC773504359), p. 188
↑« The Trail-Crisp Award », sur linnean.org, [lire en ligne], consulté le .
↑Strullu-Derrien, C, Kenrick,P, Pressel, S et Duckett, J.G, « Fungal associations in Horneophyton ligneri from the Rhynie Chert (c. 407 million year old) closely resemble those in extant lower land plants: novel insights into ancestral plant–fungus symbioses », New Phytologist, vol. 203, no 3, , p. 964–79 (PMID24750009, DOI10.1111/nph.12805)