Après une jeunesse marquée par son enrôlement dans la Wehrmacht, il est expulsé des territoires allemands devenus polonais et s'installe en Westphalie. En 1946, il adhère à la CDU et devient commerçant trois ans plus tard. Il entre au Bundestag en 1957, à l'âge de 36 ans. Douze ans plus tard, alors que le cabinet Kiesinger termine son mandat, il est nommé ministre fédéral des Expulsés.
En 1941, à 20 ans, il est cependant enrôlé dans la Wehrmacht. Il prend ainsi part à la Seconde Guerre mondiale et atteint à la fin du conflit le grade de sergent.
Il termine sa formation avec succès en 1949 et ouvre alors un commerce dans la ville.
Une ascension jusqu'au gouvernement fédéral
Il se présente aux élections fédérales du 15 septembre 1957, dans la 96e circonscription fédérale. Sa candidature recueille un score sans appel de 66,5 % des suffrages exprimés, ce qui assure son élection au Bundestag, à 36 ans. Il conserve son mandat sans difficulté lors du scrutin de 1961 avec 63 % des voix.
Les élections locales de 1964 lui permettent de retrouver l'assemblée de l'arrondissement de Warendorf, quittant alors le conseil municipal. Il est réélu député fédéral aux élections fédérales du 3 octobre 1965 avec un score stable de 63,3 % et devient vice-président de la commission parlementaire du Budget. Dès 1966, il renonce à son mandat local.
En 1970, il est désigné président de la CDU de Westphalie-Lippe, l'une des deux fédérations du parti dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Il quitte cette fonction en 1977, au profit de Kurt Biedenkopf, et prend ensuite la présidence de la commission du Budget du Bundestag. Il abandonne en 1980 son poste de vice-président du groupe parlementaire.
En 1986, il est nommé président d'honneur de la nouvelle fédération de la CDU de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Il n'est pas reconduit à la formation du cabinet Kohl III, le . Son dernier mandat parlementaire est marqué par son opposition à la « politique allemande » du chancelier. Ainsi, le vote-t-il contre la résolution du Bundestag reconnaissant la « ligne Oder-Neisse » comme frontière de jure entre le territoire allemand et la Pologne, au nom du droit à l'autodétermination du peuple allemand. De même, trois mois plus tard, le , il s'oppose à la ratification du traité de réunification, considérant que les droits des expulsés n'ont pas été défendus et que leur sort n'a pas été réglé.
Pour les élections fédérales du 2 décembre 1990, il ne sollicite pas le renouvellement de son mandat, après trente-trois ans de présence au Bundestag, puis il se retire de la vie politique.
Vie privée
Veuf et père de quatre enfants, il meurt le , âgé de 93 ans, à Warendorf.